La légende vu le jour en 1890, Candyman était fils d'esclave. Son père avait amassé une considérable fortune en imaginant une machine qui pouvait produire en série des chaussures après la
guerre civile.
Candyman avait étudié dans les meilleures écoles et avait grandi parmi les gens de la haute société. Il avait un prodigieux talent en tant qu'artiste, on se l'arrachait quand il
s'agissait de faire le portrait des grands de ce monde en y exprimant la fortune et le rang social du sujet. Ce fut du reste grâce à ses capacités qu'il fut commissionner par un propriétaire
terrien pour peindre sa fille et sa virginale beauté. Evidemment, Candyman en devint fou amoureux et la jeune femme ne tarda pas à tomber enceinte...
Pauvre Candyman ! le père de la jeune femme exerça une terrible vengeance, il a payé une bande de brute pour l’accomplir. Ils pourchassèrent Candyman jusque dans Cabrini Green
où ils se mirent en devoir de scier sa main droite avec une lame toute rouillée. Personne ne vint à son aide...Mais sa torture ne faisait que commencer... Il y avait un rucher pas loin, avec des
douzaines de ruches pleines d'abeilles affamées. Ils démolirent les ruches, volèrent le miel et ils en enduire sur son corps prostré et nu. Candyman mourût sous les piqûres des
abeilles.
Une fois sans vie, ils brûlèrent sont corps sur un énorme bûcher et dispersèrent ses cendres dans Cabrini Green... Ce que ces hommes n'avaient pas prévu c'est que Candyman avait juré
qu'il reviendrait pour se venger... Pour le faire revenir d'entre les morts, il suffit qu'une personne se place devant un miroir et prononce son nom cinq fois... « Candyman, Candyman, Candyman,
Candyman... Candyman... » à ses risques et périls...
C'est ce qu'a osé faire la journaliste Hélène... Elle en ai devenue contre son gré sa victime...
« On dira que j'ai répandu le sang de personnes innocentes...Et alors...A quoi sert le sang sinon à être répandu...Avec mon crochet en guise de main, je te pourfendrais du ventre jusqu'au
gosier...C'est pour toi que je suis venu... » dixit Candyman en guise de bienvenue... Ça donne envie d'être sa victime (ironie)...
Ce boogeyman est différent de tout ces compères de l'épouvante...Malgré qu'il fasse couler le sang par l'intermédiaire de son crochet, on arrive à avoir de la compassion pour lui du fait
de son passé tragique. La haine qu'il dégage se mélange parfaitement à son côté d'homme écorché vif très charismatique. Il possède également une voix hors du commun : un ton très grave, un ton
torturé qui donne limite la chaire de poule à chaque fois qu'il parle à sa victime. Et sous sa longue veste marron se cache un corps rongé, on aperçoit très bien son corps squelettique et sa cage
thoracique rempli d'abeilles...
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Geneviève Lalancette (samedi, 07 janvier 2017 23:57)
Ce qui est le plus fascinant de ce film tient dans sa capacité à nous faire ressentir la multitude inconnue des visages, des corps de la traîtrise, des pièces qu'ils habitent, dans une élévation divine dépourvue d'attendrissement envers l'espèce humaine, mais entièrement révélée et dissimulée à la fois, parce qu'elle appartient totalement au domaine du secret protégé d'anonymat.