Titre : Wishmaster
Genre : Horreur
Titre Original : Wishmaster
Année : 1997
Réalisateur : Robert Kurtzman
Acteurs : Tammy Lauren, Andrew Divoff, Robert Englund, Chris Lemmon, Wendy Benson-Landes, Tony Crane, Jenny O'Hara, Kane Hodder, Tony Todd, Ricco Ross, John Byner...
Durée : 1h30
Synopsis :
Avant même que l'homme ne soit homme, avant même que le monde ne soit monde, naquit une entité diabolique baptisée le Djinn, la plus parfaite incarnation de Satan, un monstre de vanité et de cruauté qui collecte les âmes. Emprisonné dans une opale de feu depuis le XIIe siècle, au terme d'un terrifiant massacre, le Djinn, réapparaît aujourd'hui, à Los Angeles...
Parmi les méandres de films de monstres , de massacres bien sadiques et toujours teintés d’une pointe d’originalité, il en existe un qui se démarque des autres et qui mérite des éloges.
Whishmaster, réalisé par Robert Kurtzmann et produit par notre cher ami Wes Craven est sorti en 1997, année où vu le jour Alien La Résurrection, Starship Troopers (et Titanic). Le film passa un peu inaperçu mais eu tout de même du succès. En effet, il fut le premier volet d’une tétralogie, mais il reste le meilleur des 4 et ce, pour plusieurs raisons.
Pour ceux qui ne l’on jamais vu, prenez Aladin, retirez toute la magie, les rêves bleus et les tapis magiques, ajoutez du gore et vous obtenez Wishmaster. En effet, ce film à pour thématique le « djinn », ou génie, mais en plus méchant. Ce gentil personnage a la capacité d’exaucer vos vœux en échange de votre âme (eh oui, les méchants ont toujours besoin de votre âme, on se demande parfois si ils savent vraiment ce que c’est !). Bien entendu, vos vœux feront toujours du mal à quelqu’un d’autre ou à vous-même sans le vouloir. Mais c’est le but du djinn, répandre la terreur sur Terre. Cependant, son libre-arbitre l’empêche de vous attaquer tant que vous n’en avez pas fait le vœu.
Et pour finir, il doit retrouver la jeune femme qui l’a réveillée de sa pierre précieuse (c’est un peu la lampe magique) et lui faire exaucer trois vœux pour ouvrir des portes dimensionnelles ou tous ses autres amis djinns pourront venir sur Terre et détruire notre monde. Le but de cette femme : trouver un vœu badass !
Donc, parlons tout d’abord des acteurs. L’actrice Tammy Lauren joue plutôt bien son rôle. Sauf dans le cas où elle doit crier, là, vos oreilles explosent et ses expressions faciales de terreur rappellent certains mimiques de Jim Carrey, donc c’est assez amusant. Mais dans l’ensemble, elle mène bien la danse et réussi à affronter le djinn sans sourciller. Parlons maintenant de la chose en question et de l’acteur qui l’interprète, Andrew Divoff. Il est pas trop mal.Il a une bonne voix grave et glauque, mais bon, son interprétation reste minimale et on ne ressent pas assez le sadisme du monstre qu’il doit jouer. Donc on ne va pas s’étendre sur le sujet, le jeu d’acteur entre eux est pas trop mal mais ça manque de charisme.
Côté gore et sang : alors là, c’est vraiment cette partie qui ne m’a pas déçu. Poussant parfois l’exagération (pour ceux qui ont fait médecine, est-il possible d’avoir un tel cancer comme on le voit dans le film ? globules sur le visage, du pu sortant de la bouche, les yeux blancs...), l’horreur est vraiment au rendez-vous et il ne faut pas attendre longtemps pour voir le massacre. Dès les 5 premières minutes du film, le sang, l’horreur et la sadisme se diffusent dans une scène de massacre bien orchestrée, où les squelettes sortent de corps, les intestins prennent vie et les hommes sont emmurés.
Les vœux exaucés ont toujours un effet de surprise. On s’attend à voir aboutir de l’horreur alors que le vœu paraissait si inoffensif, mais ça reste inattendu à chaque fois. SPOIL, par exemple, quand une femme demande : j’aimerais que ma beauté soit éternelle, le djinn la transforme en mannequin en plastique. Elle continu de vivre dans son corps de poupée, mais ne peut et ne pourra plus bouger. Donc l’horreur ne manque pas à l’appel et pour les amateurs de gore presque cartoonesque, il ne vont pas être déçus !
En conclusion, Whishmaster est un bon film d’horreur. Mêlant bien de vieilles légendes de notre enfance avec de la terreur et du sang, Kurtzmann a réussi créer un film gore, sans prétention, et qui mène bien la danse, nous attire à voir d’autres vœux se faire exaucer et nous amuser du résultat final. Malgré certains manques de la part du casting, le fil conducteur est bien illustré, bien maîtrisé et amène à un final attendu mais tout de même bien. Donc, à voir assez vite pour comprendre que dans la fin des années 90, on a quand même fait des bons films.
Note de Charlie
La Bande Annonce :