VENDREDI 13 - CHAPITRE 1

Le petit monde du slasher est bourré de films de niveaux très hétérogènes, parmi les titres culte qui ont inspirés de nombreux réalisateurs on retrouve notamment le chef d’œuvre Psychose mais aussi Black Christmas et surtout Halloween – La Nuit Des Masques de John Carpenter qui a, il est clair établi les codes du slasher.

La particularité du Slasher c’est qu'il met en avant le psychopathe auteur des crimes. Que ce soit par son histoire passé, son mode opératoire et son accoutrement physique. Dans tous les slasher, on se souvient davantage des meurtriers que de leurs victimes, ce qui en fait de véritables légendes.

Et donc parmi ces légendes, ces boogeymans qui nous on fait frissonner et cauchemarder des nuits entières, on retrouve le fameux Jason Voorhees . C’est sur son histoire que j’ai décidé de revenir, aux origines avec le fameux slasher devenu culte lui aussi Vendredi 13 !

Commençons par les origines du mythe Jason Voorhees avec le premier chapitre, réalisé en 1980 par Sean S. Cunningham. Je ne pense pas qu’en réalisant ce premier volet, Cunningham avait imaginé un seul instant l’impact qu’aurait son film sur le monde du slasher et qu’en plus de cela, 9 suites et un remake auront lieu par la suite ! Rien que ça !

Donc Vendredi 13 premier du nom, c’est l’histoire d’une équipe de moniteurs qui décident de rouvrir le camp de Crytsal Lake, lieu où 20 ans auparavant avait eu un drame, la noyade d’un jeune garçon, puis le meurtre de deux jeunes moniteurs… Depuis le lieu serait maudit et dans le coin, les habitants aiment faire courir la rumeur que la mort rôde toujours sur le camp… Les jeunes gens vont tout de même décider de remettre à neuf le camp… Mais ils vont vite déchanter quand ils vont s’apercevoir que la rumeur disait vraie… Ils vont un à un être victime d’un psychopathe… Qui a décidé que le camp ne rouvrirait pas !

Il est clair que ce premier chapitre est la base de la saga, Sean S. Cunningham va ici poser l’histoire, on va découvrir Crystal Lake, au passage lieu très dépaysant qui respire la nature.

Au départ le film à tout du slasher movie de base, on va suivre nos jeunes acteurs s’amuser à fricoter, faire des blagues aux ras des pâquerettes, se baigner… jusqu’à ce que le premier meurtre est lieu ! Puis va s’enchainer meurtres sur meurtres à une vitesse assez régulière mais jamais de la même manière.

Le réalisateur a donc décidé de mettre en scène un boogeyman qui n’utilise pas que le couteau ou  que la tronçonneuse… Non ici le tueur n’est pas bourrin mais plus minutieux, il utilise des armes blanches mais variées… Couteaux, Hâche, Arbalète…

Mais la où se démarque surtout ce Vendredi 13 – Chapitre 1 c’est que jusqu’au dénouement final du film qui intervient que lors du dernier quart d’heure, on ne va pas voir ou alors que très succinctement l’apparence du tueur !

Mise à part voir ses mains avec les armes, on ne va pas voir son apparence donc pendant tout le film on va se demander qui est ce fameux tueur ! Ce qui augmente l’intensité ! De plus chaque scène où le boogyeman s’en prend à une victime est accompagnée d’une bande son bien stridente et stressante qui n’est pas sans rappeler les bandes sons de Psychose et Les Dents De La Mer… Vous voyez, le genre de petite musique qui fait bien paniquer…

Et il faut le dire le final de ce premier volet est juste énorme, l’actrice Betsy Palmer est juste méga flippante, on sent la folie dans ses yeux, elle joue vraiment bien son rôle. D’ailleurs ce n’est pas le cas de tous les acteurs qui sont pour la plupart stéréotypés mais bon c’est le cas dans quasi tous les slasher. Au passage ça fait vraiment drôle de voir Kevin Bacon jeune, même si on ne va pas le voir longtemps… lol…

Il y a juste une chose que je n’ai jamais compris c’est pourquoi dans ce premier film, le fils de madame Voorhees se nomme Jacky dans la version française alors que son véritable prénom est Jason dans sa version originale… Je trouve ça un peu débile surtout que dès le second opus, on lui redonne son véritable prénom : Jason !

Pour conclure, Vendredi 13 – Chapitre 1 est le précurseur d’une saga de 11 films ! Il est clair qu’en réalisant son film Cuningham n’a pas du un seul instant s’imaginer l’impact qu’aurait son film. Nombreux sont les réalisateurs qui se sont inspirés de son film mais peu on eu le même résultat. La scène finale de ce Vendredi 13 est un monument du Slasher Movie ! Dommage que l’interprétation soit si inégale.

Vendredi 13 – Chapitre 1 est véritablement un film culte et bien plus encore, nous offrant son lot de scènes gores et un boogeyman très inquiétant mais il est clair qu’il n’a quand même pas les mêmes qualités qu’Halloween – La Nuit Des Masques qui restera le meilleur slasher de tous les temps.

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