Titre : The Thing
Genre : Science-Fiction / Horreur
Titre Original : The Thing
Année : 1982
Réalisateur : John Carpenter
Acteurs : Kurt Russell, Keith David, Wilford Brimley, Richard Dysart, T.k. Carter, Richard Masur...
Durée : 1h49
Synopsis :
Hiver 1982 au cœur de l'Antarctique. Une équipe de recherche composée de 12 hommes découvre un corps enfoui dans la neige près d'une base norvégienne. Décongelée, la créature retourne à
la vie en imitant la forme de n'importe quelle entité organique. Dès lors, le soupçon s'installe entre les hommes de l'équipe. L'un d'entre eux, MacReady, est prêt à tout pour empêcher la
créature de se propager parmi les membres de l'équipe, qui commencent à perdre confiance en eux…
Je l’ai déjà rabâché dans des dizaines de critiques mais j’aime le revendiquer : Je suis fan de John Carpenter ! Très rarement déçu par ce réalisateur, il nous a sorti un bon paquet de films qui sont de nos jours totalement cultes. Même si La Nuit Des Masques reste sa pièce maîtresse, The Thing n’en ai pas pour le moins quasi aussi culte !
Et rare pour être souligné, ce film, sorti en 1982 (date de ma naissance donc forcément un bon cru lol^^), est plus connu que le film original La Chose d’Un Autre Monde réalisé en 1951 par Christian Nyby.
Pour ce qui est de l’histoire, on se retrouve au début des années 80 au cœur de l’Antarctique. Une équipe de recherche Américaine découvre qu’une autre équipe d’origine Norvégienne a était complètement décimée suite à la découverte d’un corps congelé d’origine inconnu de plus de 100 000 ans ainsi que d’un Ovni qui apparemment se serait crashé. Très vite les scientifiques américains vont comprendre que la chose découverte par les Norvégiens est hostile et qu’elle retourne à la vie en prenant la forme de la victime qu’elle choisit… Le calvaire et la paranoïa va très vite s’installer dans leur refuge…
Excellemment mise en scène et interprétée avec brio par des comédiens attachants, l’histoire de The Thing nous scotche littéralement dès les premières minutes du film jusqu’au générique de fin.
La mise en scène est redoutable d’efficacité et on entre très rapidement dans le cœur du sujet. John Carpenter nous distille un suspense quasi inégalable dans un film de science fiction horrifique et on est constamment sur nos gardes, rempli de questions et on se demande sans cesse qui est contaminé par cette saloperie d’alien !
Le climat est flippant à souhait et le fait que les pauvres scientifiques soient cloîtrés dans un refuge au beau milieu de l’Antarctique augmente l’angoisse car on sait bien qu’ils n’ont aucune échappatoire… Ils sont littéralement livrés à eux-mêmes et surtout contre leur gré à cette ignoble chose dans cet enfer blanc au fin fond du monde…. Personne ne peut les entendre crier et personne ne peut les secourir… Traqué par une chose inconnue en étant coincé au milieu de nulle part… Bonjour l’angoisse quoi… je n’aimerai pas être à leur place^^
De plus, plus le film avance, et plus les personnages vont devenir complètement paranoïaques ! Il faut dire il y a de quoi !!! Même nous, en tant que simples spectateurs, on en ressent limite les effets en hurlant devant le poste de télévision « Fais gaffe lui il est contaminé !!! Vas y pas !!!! sinon tu vas creveeeeeeerrrrrrrr ! » lol… Bon comme quoi j’ai encore des effets de cette ambiance de fou, hop je me reprends ;)
Plus sérieusement ce climat paranoïaque est vraiment prenant et atteint vraiment son paroxysme vers la fin du métrage ! Tout le monde se méfie de tout le monde et forcément, Big John va prendre un malin plaisir à nous prendre à contre pied ! A aucun moment on va savoir qui sera le prochain scientifique qui sera posséder par l’alien. C’est vraiment un killer ce réalisateur, il assure à max.
En parlant de la créature, j’pense que l’intégralité des générations 70 et 80 est juste traumatisée par elle ! J’crois que c’est la créature extraterrestre la plus flippante qui existe ! Même l’Alien de Ridley Scott parait un peu moins hostile. Pourquoi ? Simplement car elle rentre en vous et prend votre apparence jusqu’à ce qu’elle mue. Et alors, lors de mutations, Mama! comment elle a pu me faire cauchemarder dans ma jeunesse !
Bon certes l’impact est moins fort de nos jours car certains effets spéciaux ont pris un coup de vieux mais je vous assure qu’à l’époque, ça paraissait d’une violence inouïe ! Les scènes sont pour l’intégralité filmée en gros plan, histoire de bien tout voir et en plus, c’est hyper gore.
Les différents aspects que pend la chose sont toutes plus dégueulasses les unes que les autres mais je crois que l’aspect le plus ignoble reste celle qu’elle a lorsque les scientifiques font l’autopsie, avec sa tronche de travers et la langue qui pend, bouh que j’ai pu en cauchemarder de cet alien effrayant… La scène dans le chenil fait également un sacré effet, notamment pour les gens comme moi, totalement fou de ses bestioles à 4 pattes, loyales et affectueuses comme aucune autres espèce et que l’on nomme chien ! Mon dieu quelle scène tragique et gore de surplus !
J’ai bien aimé aussi la référence que fait Big John au virus du sida. Maladie effrayante, très obscure et crainte à l’époque. La chose ayant un peu le même processus, contaminant ses proies via le sang.
La fin du film, très musclée et rythmée se clôture comme on le devine, de toute façon, vu la tournure que le film prend au fur et à mesure, on comprend très bien le message que nous envoie le réalisateur avec la fameuse bouteille de whisky.
A noter une excellent Kurt Russell, qui à l’instar d’un Johnny Deep pour Tim Burton, est un peu l’acteur phare de Big John. Après lui avoir donné un personnage taillé pour lui : Snake Plissken dans New York 1997 et Los Angeles 2013. Il lui a offert un autre personnage culte en l’occurrence MacReady dans The Thing !
Pour conclure, The Thing est le film de science-fiction horrifique possédant l’atmosphère la plus paranoïaque et crispante du 7ème art. Ajouter à cela un suspense manié à la perfection, des acteurs géniaux et une des créatures les plus effrayantes de l’univers horrifique et vous obtenez ce merveilleux film culte. Malgré quelques effets-spéciaux ayant un peu souffert du temps, je dis bien quelques car dans l’ensemble c’est encore vraiment plus que correct !, le film en lui même dégage toujours la même force, la même inquiétude et on est littéralement scotché jusqu’au générique de fin. Une nouvelle fois, mes félicitations John Carpenter !
Note d'Anto
La Bande Annonce :
Images du film :