Titre : The Stingers - Les Guêpes Tueuses
Genre : Horreur
Titre Original : Deadly Swarm
Année : 2003
Réalisateur : Paul Andresen
Acteurs : Shane Brolly, Kaarina Aufranc, Pepe Serna, J. Patrick McCormack, Roger Nevares, Freddy Soto, Granville Ames, Hugo Ateo...
Durée : 1h30
Synopsis :
Au Guatemala, une équipe menée par le lunatique Docteur Schroeder dérobe à une tribu d'Indiens, un essaim de guêpes tueuses. Ils embauchent un vendeur de drogue pour faire passer l'essaim au Mexique. Lors du transport en camion, un accident libère les insectes. Le transport était surveillé par une journaliste Américaine, qui couvrait les sujets de trafic de cocaïne. Coïncidence de parcours, Daniel - un entomologiste, fait des recherches sur les moustiques près de la zone de l'accident. Lorsque les villageois de la région sont attaqués par des guêpes tueuses, Daniel se rend compte du danger que représentent ces insectes pour la population et il décide d'agir au plus vite.
L’été touche bientôt à sa fin. C’est l’heure pour les jeunes de stresser avant la rentrée des classes, pour les profs de stresser avant la rentrée des classes, pour les plus grands de rêver à leurs prochaines vacances et de (enfin) dire adieu à deux fléaux de mère nature... les moustiques et les guêpes !
Pour cela, je vais vous présenter la critique d’un film qui aborde les aventures d’un millier de guêpes dans les campagnes du Mexique, histoire de leur dire au revoir et à l’été prochain !
The Stingers, ou L’attaque des guêpes tueuses est un film sorti en 2005 qui traite l’histoire de milliers de guêpes meurtrières qui envahissent une contrée mexicaine. Au-delà du simple film fantastique avec des insectes géants que l’on a l’habitude de voir au cinéma, ces guêpes-là ont une taille normale, mais un appétit vorace de chaire humaine et un besoin compulsif de se reproduire.
Tout comme le film Arachnophobie avec les araignées, ce film met en valeur les caractères spécifiques de la guêpe, de part son pouvoir légendaire à embêter le monde sur les plages ou pendant un pique-nique, tout en conservant sa taille originale, celle d’une petite bestiole insignifiante. Cependant, pour créer un film d’horreur de ce nom, il faut plus que deux ou trois guêpes, il en faut des milliers, un nuage entier de guêpes !
Donc, ces petites bestioles se déplacent en troupeau et attaquent tout humain qui risquerait de croiser leur chemin. Avec tant de piqûres, ceux-ci meurent avec des boutons énormes. Les effets spéciaux de ce film sont plutôt bien réussis (du moins pour certains passages). Ces guêpes qui forment le nuage donnent au film un côté plus effrayant, rappelant quelques fois une des célèbres plaies d’Egypte (le nuage de criquets).
Mais au-delà de la qualité de l’image, le scénario, aussi basique soit-il, fait peine à voir. Avec ces insectes, on aurait pu s’attendre à un meilleur scénario, une idée plus précise de la capacité de ces bébêtes et surtout, un meilleur méchant.
En effet, avec une méchant aussi peu charismatique que cela, le film perd totalement sa crédibilité et devient presque une comédie. De l’autre côté, on a le bon héros stéréotypé qui se fait tabasser toutes les trois secondes et qui devient ami avec la belle journaliste inutile qui se fait kidnapper. Le film ne va pas plus loin que ça niveau personnage. Les dialogues sont tout aussi stéréotypés et attendus que cela. De même que l’action qui ne va pas au-delà du simple envole de guêpes qui tuent. On aurait pu penser à une scène un peu gore pour pimenter l’ambiance mexicaine.
Le film préfère la jouer soft et rester dans des nuages de vilaines guêpes qui tuent en faisant des boutons. La fin fait aussi peine à voir avec un final aussi mou et court. En entendant parler d’une reine des guêpes, on aurait pu penser à un affrontement final où le méchant est tué par la reine... malheureusement non.
En conclusion, The Stingers ne va pas plus loin que le bout de son dard pas bien méchant. Étant un des rares films avec Candyman à parler de guêpes et abeilles tueuses, on se serait attendu à un film avec de la nouveauté et du changement dans la manière de concevoir
notre peur pour les petits insectes. Eh bien le film reste très soft, trop stéréotypé et un peu long sur la fin. Donc, à ne pas voir pour fêter la fin de l’été !
Note de Charlie
La Bande Annonce :