THE MIST

The Mist est l’adaptation de la nouvelle de Stephen King par Frank Darabont. Les adaptations des nouvelles de King sur grand écran sont généralement de bonnes qualités lorsque ce n’est pas l’écrivain lui-même qui se colle derrière la caméra (en témoigne le peu glorieux Maximum Overdrive…)…

L’histoire de ce film est vraiment fascinante, un épais brouillard fait son apparition suite à une violente tempête… Les habitants se ruent au centre commercial afin d’y chercher des provisions mais un homme arrive en courant en hurlant et en leur disant de fermer les portes du supermarché car il y a une chose qui se cache dans le brouillard et qui  a tué son ami…
Et nous voilà plongé dans un huit clos cauchemardesque qui ne traîne pas…

Dans le premier quart d’heure, Frank Darabont, nous montre tout son joli casting, on y découvre les différents caractères des personnages principaux et tout de suite, certains se démarquent du lot… On s’attache rapidement au père de famille et son fils, à la jeune institutrice et à la vieille dame et on va tout de suite commencer à avoir certaine répulsion envers la plus que troublante Miss Carmody !

Une fois avoir découvert toute la joyeuse troupe, on rentre immédiatement dans le feu de l’action… Le brouillard encercle le centre commercial et nous voilà plongés dans un véritable cauchemar… Le réalisateur arrive à absorber complètement le téléspectateur, au point qu’on a presque l’impression d’y assister, d’y être nous aussi et de vivre avec eux une terrible tragédie…
Plus le film avance, et plus on s’enfonce dans une ambiance extrêmement glauque, où la paranoïa et le fanatisme va prendre une tournure glaçante…

Également, plus le film avance plus on y découvre ce que cache ce mystérieux brouillard et croyez moi, il révèle des monstres qui font vraiment froid dans le dos… D’ailleurs la scène où l’on voit apparaître des moustiques géants sur les vitres du supermarché et franchement réussie, j’étais complètement absorbé, je contemplais la scène avec un certain émerveillement… J’avais l’impression de vivre la scène, comme si je dormais et que c’est moi qui faisait mon propre cauchemar… C’est compliqué à expliquer mais j’en suis encore bluffé ! (Bref, c’est vraiment un film hors du commun, une véritable expérience, je le conseille vivement pour comprendre ce que je dis…)…

La fin du film est incroyablement morbide, le plan final m’a fichu une sacrée gifle, j’en avais la chaire de poule et ça m’a vraiment retourné les tripes ! Ah, ce que j’aime quand un film fini de cette manière ! C’est certainement le film récent qui m’a le plus bluffé. C’est également l’une des meilleures adaptations du King sur grand écran…

Niveau effets-spéciaux, je ne comprends pas l’acharnement des gens qui disent qu'ils sont pourris, moi je les ai trouvé supers, notamment les moustiques géants et les araignées… Et puis j’ai kiffé le fait que le brouillard cache certaines parties de quelques monstres car ça nous laisse le soin de nous imaginer nous même à quoi pouvait ressembler ces créatures… Et puis moi j’adore les effets-spéciaux un peu à l’ancienne du style année 80, c’est tellement plus sympathique que des vieux effets de synthèses à la mord moi le nœud…

Niveau interprétation, Marcia Gay Harden qui interprète le rôle de la fanatique Miss Carmody est tout simplement magistrale, elle est détestable à souhait, à tel point qu’on a qu’une envie, c’est de la voir crever dans les pires souffrances ! Vraiment une grosse performance de la part de cette actrice ! J’ai également adoré la composition Laurie Holden qui joue le rôle de Amanda (la jeune institutrice) qui est vraiment touchante, d’ailleurs lors de la scène dans la voiture, elle m’a limite mis la larme à l’œil. Et bien sur on notera le rôle majeur de Thomas Jane (David, le père de famille) qui m’a également retourné les tripes lors de la scène finale !

Pour conclure, bon dieu que ça fait plaisir de voir un bon vrai film récent comme celui-ci ! Vraiment original et qui plonge le spectateur dans un pur cauchemar de deux heures !
Un film qui vous envoûtera et qui vous glacera le sang par sa poignante scène finale ! On frôle le grand chef d’œuvre !  

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