Titre : The Hike
Genre : Survival
Titre Original : The Hike
Année : 2011
Réalisateur : Rupert Bryan
Acteurs : Lisa-Marie Long, Shauna Macdonald, Tamer Hassan, Barbara Nedeljakova, Ben Loyd-holmes, Zara Phythian...
Durée : 1h23
Synopsis :
Une femme-soldat revenue d'Afghanistan où elle a vu mourir son petit ami au combat, retrouve ses quatre amies, lesquelles vont s'efforcer de la distraire. Elles décident de partir
ensemble faire du camping sauvage dans un endroit pittoresque et isolé de la campagne anglaise. Sur place, les jeunes femmes rencontrent un trio de grimpeurs et se lient d'amitié avec ces
garçons. Mais, la nuit tombée, la disparition d'une des filles va provoquer un début de panique. Les amies vont être obligées de compter les unes sur les autres pour retrouver leur camarade et
s'efforcer de sortir en vie de la forêt...
Après Le Projet Blair Witch, The Descent, Cabin Fever, Détour Mortel, ou encore Eden Lake, on retrouve un nouveau slasher dans un cadre devenu culte dans le cinéma d’horreur : la forêt. En effet, ce genre de paysage recouvert de verdure, d’arbres de tout type et de cabanes renfermant des psychopathes en tout genre, la forêt est devenu un lieu culte du suspense, et ce pour plusieurs raisons : on peut se cacher un peu partout, une course-poursuite rythmée entre pins et chênes, ça a de la gueule et la nuit, c’est très effrayant de s’y promener !
The Hike est dans cette lignée du slashers des plus basiques ou un groupe de jeunes vierges effarouchées est poursuivi par des méchants pas beaux, même si dans le cas de ce film, c’est des méchants pas trop moches...
Le synopsis est le plus simple qui soit, dont la normalité annoncé en fait déjà un film sans nouveauté, ni aucun changement du genre. Raté du début à la fin, le film ne s'embarrasse pas à aller au-delà du simple méchant qui poursuit des jeunes : un groupe de jolies filles (un peu cruches, à croire que le cinéma d’horreur ne veut que des idiots et des naïfs dans ses victimes) dans une forêt avec des types pas très nets (apparemment, les russes et autres gens du nord sont des gens étranges qui aime tuer des animaux, manger dans des gamelles sales, s’engueuler entre eux et insulter quiconque les regarde plus de deux secondes) et des pseudo beaux gosses qui croisent la route des girls en vadrouille.
Voilà, ce n’est pas plus compliqué, ça va pas plus loin, les personnages sont tout aussi stéréotypés les uns que les autres et la forêt, lieu qui doit être effrayant, n’offre aucune alternative pour le film. Entre séances d’escalade et bains de minuit ridiculement inutiles, le film se perd tellement vite qu’on espère qu’il va y rester !
Pas un gramme de tension ou de suspense n’a été mis en place. L’identité des méchants est si prévisible que ça ne me donnait aucune envie de continuer, mais j’ai tenu bon. En effet, les gens du nord ne sont pas les méchants (le réalisateur a voulu les rendre agressif pour leur faire porter le chapeau) mais c’est le trio des trois beaux gosses. Si vous n’aviez pas flairé le piège depuis le début, je vous renvois aussitôt à des slashers cultes comme Scream, juste pour que vous compreniez une chose : Un homme méchant et agressif dans un film n’est pas forcément un tueur !
L’intrigue est donc grillée dès les quinze premières minutes. Après, The Hike avait quand même l’occasion de redresser la barre et de détourner son intrigue principale pour faire évoluer un peu l’histoire, la psychologie des personnages et ajouter un minimum de crédibilité à ce film. Eh bien non !
Niveau casting, pour ne pas paraître grossier, je vais juste dire que c’est mauvais en tout point. Aucun charisme, ni de la part des filles, ni des garçons. Si encore elles pouvaient crier avec une belle voix, ça irait, mais non. Et si les méchants pouvaient enfin avoir une expression de méchant, ça irait, mais non. En gros, les acteurs ont été pris dans la rue, ont leur a mis un costume, une pancarte avec écrit dessus « méchants » et « gentils » et ont les a casés à Center Parc.
En fait, il suffit de prendre un soupçon de Scream et vous le mêlez avec une trop grosse quantité de L’île de la tentation et vous obtenez The Hike. Les scènes de meurtres sont longues, les poursuites ennuyantes, les dialogues inutiles et les personnages sont très facilement détestables, de par leur débilité profonde.
En conclusion, avec un fil conducteur si simple, un dénouement si attendu et imprévisible, des acteurs mauvais, ainsi qu’une absence de sang et de suspense, The Hike va vous énerver et vous rendre très violent. Réalisé par Rupert Bryan, un homme apparemment incapable d'insuffler la moindre tension dans son film, The Hike est si ridicule et prévisible, que vous semblerez avoir perdu votre temps. C’est une véritable catastrophe sans nom, interminable, alors qu’elle dure malheureusement 1h20 !
Note de Charlie
La Bande Annonce :