Titre : Shining
Genre : Epouvante
Titre Original : The Shining
Année : 1980
Réalisateur : Stanley Kubrick
Acteurs : Danny Lloyd, Jack Nicholson, Shelley Duvall, Scatman Crothers Barry Nelson, Philip Stone, Joe Turkel, Anne Jackson...
Durée : 2h26
Synopsis :
Jack Torrance s'installe avec sa femme et son fils Danny dans un hôtel fermé à la morte saison afin d'écrire un roman. Il apprend que le gardien précédent a tué sa femme et ses deux filles avant de se suicider. Très vite, Jack va s'apercevoir que des choses étranges se passent autour de lui et que son fils a des pouvoirs extrasensoriels...
« Shining est un film optimiste.
C'est une histoire de fantômes. Tout ce qu'il dit c'est qu'il y a une vie après la mort, c'est optimiste » – Stanley Kubrick.
Qui ne se souvient pas du grand Jack Nicholson, explosant une porte à coup de hache pour tuer sa femme ? C’est sans doute, l’un des films les plus mythiques et angoissants de tout le cinéma d’horreur. Après Rosemary’s baby et L’exorsiste, c’est au grand Stanley Kubrick de nous montrer sa vision du diable. Même si, dans un sens, il avoue ne pas avoir voulu faire un film parlant de Lucifer.
Il lie alors deux thématiques fondamentales du cinéma d’horreur, la maison hantée et les expériences paranormales.
Au départ, Shining est un roman du très grand écrivain Stephen King. Malgré certaines incohérences vis à vis du roman, le film a tout de même reçu un large succès. Encore aujourd’hui, on peut remarquer des milliers d’allusions sur ce chef d’œuvre dans la culture populaire. Comme bien d’autres avant lui, Shining s’est fait une place dans les icônes du cinéma. Martin Scorsese le classe comme onzième le plus effrayant du cinéma.
On découvre un Jack Nicholson au sommet de sa forme. Une consécration dans sa carrière. Il nous joue un personnage, qui va sombrer dans la folie pure. Il devient alors un homme sadique, malade et effrayant. Son sourire sardonique, alors qu’il court après son fils dans le labyrinthe de l’hôtel Overlook, nous glace le sang. C’est d’ailleurs grâce à ça que Tim Burton va lui demander d’incarner le rôle du Joker.
Il sombre peu à peu dans la folie, sous l’aide des esprits de la maison, bien déterminé à mener Jack Torrance sur la route du crime.
Du côté suspense, on peut évidemment en dire long sur ce sujet. Rien que de voir marquer Redrum sur la porte suffit à vous glacer le sang. Kubrick se sera inspiré d’une photo de la photographe Diane Arbus pour mettre en scène le deux jumelles que le petit Danny rencontre sur son tricycle (encore une scène mythique). D’ailleurs, pour la petite histoire, c’est en regardant pour la première fois le film à dix-sept ans, que l’acteur interprétant Danny a découvert qu’il jouait dans un film d’horreur.
On note aussi souvent la célèbre scène dans laquelle, un ascenseur qui s’ouvre, déverse sur le corridor des flots de sang. Cependant, elle est détournée de la vraie scène dans le livre (l’ascenseur s’ouvre et laisse passer des confettis et des décorations de Noël). On peut donc voir que Kubrick à pris certaines initiatives pour faire son film et rendre l’histoire plus effrayante qu’elle ne l’était dans le livre.
Je voudrais mettre un point final sur l’image du labyrinthe.
La scène finale montre le père poursuivant son fils jusque dans ce dédale de couloirs boisés et enneigés pour le tuer. C’est la toute dernière séquence, et le rythme se fait de plus en plus soutenu par la bande-son. Le suspense prend de l’ampleur et la tension devient insoutenable. L’idée du labyrinthe est célèbre dans le monde paranormal car il symbolise, le mystère, l’énigme, la peur, et l’inconnu.
En plus de cela, l’idée du labyrinthe se fait présente durant tout le film avec l’hôtel. En effet, Jack ne cesse de découvrir de nouvelles salles dans l’édifice, ce qui nous donne de la confusion. C’est l’un des buts de Kubrick dans ce film.
En conclusion, je ne peux pas parler de toute la symbolique autour de ce mythe. Je dirais donc à la place que Shinnig est excellent film, avec un acteur principal génial, et un décor digne des plus grands lieux hantés du monde. Un film culte encore aujourd’hui, qui ne cesse de faire parler de lui dans la culture populaire.
Pour plus amples informations sur ce chef-d’œuvre, je vous conseille le reportage de Rodney Ascher, Room 237, qui montre et explore les interprétions, mythes, et complots du film.
Note de Charlie
La Bande Annonce :
Images du film :
Anciens Commentaires :
BuffetFroid67 (mardi, 03 novembre 2015 04:27)
Ah ! Shining ! Oeuvre pourtant boudé par King ! Le maitre Stephen n'ayant pas aimé le film du maitre Stanley ! Qu'importe ! Même si j'ai une légère préférence pour le bouquin, je ne me lasse guère du film! Nicholson est hallucinant de jeux d'acteurs -et doublé en français par Trintignant, excusez-du peu-, la musique , glauque à souhait, l'ambiance, terrifiante !
Un grand film diépouvante !