Titre : Maléfique
Genre : Fantastique
Titre Original : Maléfique
Année : 2002
Réalisateur : Eric Valette
Acteurs : Yves Arnault, Didier Bénureau, Geoffrey Carey, Clovis Cornillac, Gérald Laroche, Philippe Laudenbach, Félicia Massoni, Dimitri Rataud...
Durée : 1h30
Synopsis :
Une cellule. Quatre détenus. Carrère, jeune chef d'entreprise accusé d'escroquerie. Marcus, 35 ans, transsexuel en cours de métamorphose. Pâquerette, 20 ans, attardé mental. Lassalle, 60 ans, intellectuel, meurtrier de sa femme. Derrière une pierre de la cellule mystérieusement descellée, ils découvrent un livre : le journal d'un détenu, Danvers, qui occupait ce lieu au début du siècle. Ce journal renferme des formules aux pouvoirs magiques qui permettraient de s'évader… Mais depuis la découverte du livre, des phénomènes étranges et inquiétants se multiplient dans la cellule.
Avant de voir ce film, j’étais assez distant envers les films d’horreur français. Ayant toujours eu de lourdes déceptions, j’ai préféré ne pas continuer ma route. Mais bon, autant ne pas être autant réfractaire et faire des concessions de temps en temps.
Donc Maléfique n’est pas le film fantastique avec Angelina Jolie mais un film d’horreur français sorti en 2003 avec comme acteurs principaux Clovis Cornillac et Gerard Laroche.
Dans les grandes lignes, le film raconte l’histoire de quatre codétenus dans une prison qui un jour trouvent un étrange livre dans le mur de leur cellule. Celui-ci contient des formules de magie noire qui pourraient permettre aux quatre hommes de sortir de leur cellule. Une échappatoire s’ouvre à eux mais ils ne se doutent pas que ce livre à un total pouvoir sur eux et que celui-ci peut aussi leur causer beaucoup de soucis. La mort peut être aussi cette échappatoire.
Parlons d’abord du fil conducteur. Même si l’histoire peut paraître un peu tirée par les cheveux, elle est bien mise en place et son développement est assez précis, et ne cherche pas à aller plus loin. On peut lui noter ce point positif car au moins, le film est plus agréable à regarder et ne se casse pas la tête.
Du côté des acteurs, il y a des hauts (il faut le reconnaître), mais aussi des bas. Commençons par les points forts : Clovis Cornillac est très bon. Son personnage de Marcus, transsexuel névrotique, ascendant patriarche. L’acteur mêle assez bien les différents côtés de son personnage. D’un côté le pervers qui pense qu’à son apparence, mais de l’autre le père qui protège ses codétenus et instaure l’ordre et la paix dans la cellule. Cornillac a le charisme et la dégaine qu’il faut et son personnage devient presque attachant.
En revanche, on peut vraiment blâmer l’interprétation du nouvel arrivant dans la prison, interprété par Gérard Laroche. Ses expressions faciales et son charisme font peine à voir, aucune expression évoquant la surprise (à part de grand yeux ronds), rien évoquant la colère ou la peur. Quand on veut jouer dans un film d’horreur, il faut un minimum de force pour jouer un rôle crédible !
Du côté de l’horreur, car après tout c’est un peu le point central du film, ce n’est pas vraiment un massacre. Il y a peu de morts, et le sang est assez rare. Mais, on peut quand même avouer que certaines scènes sont assez bien menées (notamment la mort de Pâquerette : elle peut d’ailleurs vous faire penser à la scène de « la tordeuse » dans Saw 3), et on peut tout de même avoir quelques frissons. Mais en lui-même, le film reste assez plat et lent.
L’action est peu présente, on passe surtout notre temps à voir comment interagissent les différents personnages dans la cellule (ces séquences ne sont pas déplaisantes non plus). En gros, le film aurait pu être plus sympa avec un peu plus de sang et de meurtres. Ce n’est pas le meilleur film pour parler de magie noire.
En conclusion, Maléfique aborde le thème déjà bien introduit dans le film du thème de la magie et du centre pénitentiaire. Ce n’est pas un mauvais film à proprement parlé car, comme beaucoup d’autres avant lui, il a des hauts mais aussi des bas. Ce n’est pas le meilleur film que jamais vu, mais ce n’est pas le plus mauvais non plus. J’ai passé un bon moment, mais il ne m’a pas marqué.
Note de Charlie
La Bande Annonce :
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