Titre : La Malédiction
Genre : Epouvante
Titre original : The Omen 666
Année : 2006
Réalisateur : John Moore
Acteurs : Liev Schreiber, Julia Stiles
Synopsis :
L'ambassadeur des Etats-Unis à Londres réalise que son fils de cinq ans, Damien, n'est autre que la réincarnation de l'antéchrist. A son insu, ce dernier va semer la terreur autour de lui.
L'hexakosioihexekontahexaphobie : Une peur (presque maladive) du nombre 666 (qui, selon le verset 13 :18 de la Bible, est le chiffre de la « bête », associée à Satan).
Depuis des millénaire, et surtout depuis la première publication de l’Ancien Testament, un personnage démoniaque fascine l’homme, l’effraie et le terrifie : le diable. Apparu dans l’Antiquité sous la forme de dieux vils et cruels, il s’est développé dans toutes les religions, comme étant le contraire de Dieu, son ennemi. Dans la religion catholique, il apparaît sous la forme d’un ange déchu. Il porte bien des noms (Satan, Lucifer, Azazel, Saytän, Belzébuth, Justin Bieber, Méphitophélès ou encore Sheitan).
Suite à de nombreuses affaires de possession qui impliquèrent des démons ou encore le diable lui-même, ce personnage s’est évidemment frayé un chemin dans le cinéma d’horreur, et sous toutes les coutures. Le tout premier film étant Le Manoir du Diable du grand Georges Méliès (film qui dure 1min 28sec).
666 La malédiction est un remake de l’excellent film La malédiction (film ayant eu un large succès dans les années 70 et connu notamment pour sa bande-son presque « blasphématoire »). L’histoire est assez simple et, comme bien d’autres films, va centrer sa thématique sur la possession d’un humain par le diable (dans la religion catholique). Donc, au programme : crucifix à gogo, églises lugubres, chiffre 666 tagué sur tous les murs et prêtres très inquiétants. Pour finir, ce film fait intervenir un enfant démoniaque, style de personnage devenu presque emblématique dans le cinéma d’horreur.
À croire que ce qui effraie les gens aujourd’hui, c’est les enfants possédés ou naturellement méchants (Les enfants du maïs, Esther, Insidious, L’exorciste, Freddy sort de la nuit, etc...).
En bref, Ce film est plat ! Plus précisément, les scènes sont parfois longues, parfois ennuyantes, parfois inutiles et surtout, il y a vraiment peu de sang et peu de massacre. C’est dommage quand on sait que le diable se trouve dans le corps de ce gosse. Certaines scènes nous rappellent parfois les meurtres de La Mort dans la saga Destination Finale (de petits objets tombent, en font tomber de plus gros, etc, jusqu’à ce que quelque chose de mortel frappe la victime choisi).
En général, malgré un assez bon départ avec le rappel de certains passages de la Bible parlant de la venu de Satan sur Terre, et une scène de suicide assez bien fichu, le reste est long et les scènes angoissantes (qui ne réussissent pas à nous faire peur) sont inégalement répartis dans le film. Pour finir, on s’attend tout de même à un affrontement entre le père et le diable qui abrite le corps de son fils adoptif... et bien non ! Rien ne se passe, et on est déçu...
Niveau casting, je vais être indulgent et dire que Liev Schreiber est moyen (pour ne pas dire mauvais) et Julia Stiles n’est pas au sommet de sa forme. On ne laisse vraiment aucune place à un bon jeu d’acteur. Même Micheal Gambon et sa courte apparition est vraiment pas terrible. On ne peut même pas féliciter le jeune Damien car on ne le laisse pas non plus nous dévoiler sa vraie personnalité d’enfant possédé. La scène où il approche de plus en plus de l’Eglise, on le montre entrain de respirer de plus en plus fort. Je n’ai pas pu m’empêcher de rire car le garçon n’a rien d’effrayant.
C’est dommage car on sent que ce petit garçon veut donner le meilleur de lui-même pour nous convaincre mais il n’y arrive pas. Il aurait vraiment fallut prendre un autre garçon, au teint bien plus pâle et au sourire maléfique plus convaincant.
En conclusion, comme bien d’autre films, 666 La malédiction est un remake raté, mêlant des scènes lentes, avec des introductions de mythes et légendes se rapportant à ce monstre que toute la Terre redoute. Le diable est sans aucun doute LE personnage par excellence représentant le mal à l’état pur. Ici, il ne se montre que sous un tiers de sa vraie personnalité et ne prend pas pleine possession de ses moyens. En gros, on peut dire que le temps de Regan possédée par Pazuzu (L’exorciste) est dépassé...
Note de Charlie
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