Titre : House
Genre : Épouvante / Horreur
Titre Original : House
Année : 1985
Réalisateur : Steve Miner
Acteurs : William Katt, Richard Moll, George Wendt, Kay Lenz, Mary Stavin, Michael Ensign, Susan French, Billy Beck...
Durée : 1h33
Synopsis :
Roger Cobb, 35 ans, vétéran du Viet-Nam et auteur de romans d'horreur à succès, traverse une très mauvaise passe. Il y a un an, au cours d'une visite dans la maison de sa tante, son fils unique Jimmy a disparu mystérieusement. Roger s'installe dans la maison pour écrire mais des évènements étranges lui font penser que son fils est toujours vivant.
C’est probablement l’un des films que j’ai le plus vu dans mon adolescence avec L’Ascenseur, Prince Des Ténèbres ou encore Cabal. Non ce n’est pas parce que c’est l’un de mes films préférés loin de là mais c’est simplement car il passait très souvent dans les "Jeudis de l’Angoisse" sur M6 et que par conséquent, je l’avais enregistré sur une VHS. Oui à l’époque les plateformes de VOD ça n’existait pas et le streaming non plus… lol
Ça faisait bien une quinzaine d’années que je ne l’avais pas revu, je ne sais pas pourquoi mais hier, j’ai eu vraiment envie de le revoir.
Réalisé en 1985 par Steve Miner, le fameux réalisateur des Vendredi 13 chapitre 2 & 3 (les meilleurs opus de la saga pour moi), ce petit film qui se nomme House, a engendré 3 suites ! Avec le recul je trouve ça assez étonnant.
En effet House est un film qui n'est pas mauvais mais qui n’a rien d’exceptionnel non plus, malgré sa splendide affiche.
Récompensé tout de même au festival d’Avoriaz en 1986, House nous narre l’histoire de Roger Cobb (interprété par William Katt, le fameux Tommy Ross dans Carrie). Il est écrivain et vient d’hériter de la maison de sa tante, retrouvée morte pendue. Cette maison est un peu particulière pour lui car quelques années auparavant, son fils a mystérieusement disparu dans le jardin de la demeure. Il va décider de la garder et de s’y installer afin d’écrire son dernier roman. Une autobiographie de ce qu’il a vécu lors de la guerre au Vietnam. Toutefois, très rapidement, des évènements mystérieux vont se produire une fois minuit arrivé sur l’horloge de la maison !
A première vue, le synopsis fait penser que nous sommes en plein dans un film d’épouvante mais finalement non. Sorti quelques temps après les 2 gros titres phares de la décennie 80 en matière de maison hantée : Amityville 2 & Poltergeist, Steve Miner a finalement décidé de faire d’House un film plus léger surfant sur la comédie avec des monstres en pâtes à modeler façon « Toons » comme dans Evil Dead 2 qui sortira 2 ans plus tard.
Alors certes les effets-spéciaux ont de nous jours vieillis. Mais à l’époque c’était plutôt pas mal notamment la scène culte où son ex-femme : Sandy, débarque dans la maison et que finalement cette dernière n’est pas vraiment elle-même mais une vielle femme hideuse. Ado ça m’avait fait frémir, hier ça m’a plutôt fait rire tant c’est burlesque mais sympathique.
Il n’en demeure pas moins que le réalisateur à tout de même inclus des éléments typique de la maison hantée. Des objets qui volent tout seul, de grandes pièces mystérieuses, des passages et endroits secrets. Bref, une demeure qui claque bien et qui est vraiment ce que l’on imagine quand on parle de maison hantée.
Le réalisateur dénonce aussi, de manière un peu maladroite, les stigmates qu’à laissé la guerre du Vietnam sur les soldats américains. En écrivant son autobiographie, notre héros replonge dans l’enfer de cette guerre. Et bizarrement son histoire et celle de la maison sont en quelques sortes reliées. Oui vous verrez que le scénario n’est pas mauvais mais c’est vraiment brouillon.
Je regrette néanmoins le manque de frayeur. A la vue du synopsis, nous pouvions espérer avoir quelques frayeurs mais non. Le film comme je le disais un peu plus haut est plus une sorte de comédie horrifique. Il n’est pas effrayant et il n’est pas non plus sanguinolent. Quelques passages assez sympas tout de même sont de la partie. La première apparition du Monstre du placard fait son petit effet. L’unique jumpscare du film en quelque sorte.
Aussi, le film se regarde tout de même avec un certain plaisir nostalgique et il passe assez rapidement. En effet, la mise en scène est plutôt efficace et les phénomènes s’enchainent, ce qui ne laisse pas de place à l’ennui.
Quelques réactions improbables sont cependant au rendez-vous. Le voisin qui déboule dans la baraque alors qu’il est plus de minuit sans sonner à la porte… La voisine qui ne connait que depuis 10 minutes l’écrivain et qui lui laisse son enfant à garder…
Toutefois, le film est dans l’ensemble assez cartoon et finalement sur le coup on n’y prête pas attention.
La fin du film est quant à elle convenue. Une happy-end prévisible et surtout improbable elle aussi. Je la trouve un peu bâclée et en deçà du reste du métrage.
En conclusion, House est un film cartoonesque, le réalisateur ne se prend pas du tout au sérieux. C’est assez paradoxal quand on y lit au départ le synopsis du film et que nous voyons pour la première fois son affiche mystérieuse.
Il plaira aux nostalgiques qui comme moi, le voyait en boucle sur M6 dans les années 90. Toutefois, il a quand même vieillit et dans le même genre, Evil Dead 2 c’est tout de même d’un autre calibre.
Néanmoins, je suis content de l’avoir revu, il garde ce petit côté film sympa et on y retrouve la folie créative des années 80.
Note d'Anto
La Bande Annonce :
Images du film :