HANNIBAL LECTER - LES ORIGINES DU MAL (2007)

C’est au tour de l’acteur français, Gaspard Ulliel, d’endosser le rôle du plus grand tueur de tout les temps. On va remonter aux sources du mal, avec ce quatrième et dernier livre/film de Thomas Harris.

On remonte durant la seconde guerre mondiale, quand l’homme n’était encore qu’un jeune garçon. Un gentil p’tit bonhomme mignon et adorable. On a du mal à se dire que c’est lui qui va tuer et manger d'indénombrables victimes, parfois innocentes.

Il va assister au meurtre de sa sœur, et à la scène de sa dégustation de la part de nazis. Il va alors partir à la chasse de ses assaillants.

Durant son parcours, il va être hébergé par sa tante japonaise. Cette dernière va l’éduquer aux arts martiaux (notamment les rudiments du Kendo) et aux traditions ancestrales japonaises des samouraïs. Hannibal va d’ailleurs y découvrir un étrange masque de samouraï. Un masque qu’il va prendre plaisir à porter. Celui-ci est semblable au masque de hockey que l’on va prendre plaisir à admirer sur sa tête de monstre.

Puis il va se mettre à tuer un boucher qui a dérangé sa tante au marché à l’aide d’un katana fort bien aiguisé. Il va lui montrer avant de l’achever, un croquis de sa propre tête, coupée et posée sur une table. Un côté sanguinaire et sans pitié que l’acteur n’hésite pas à montrer. Malgré un manque de charisme, comparé à notre chère monsieur Hopkins, il a su nous montrer un regard sombre et inexpressif (accentué avec le port du masque).

Puis le film continu dans une simple histoire de vengeance, durant laquelle, le jeune Hannibal va découvrir les joies du cannibalisme en mangeant les joues de ses victimes. Sa quête va le mener à Fontainebleau, où il va y faire ses études de médecine. C’est le départ d’une longue carrière de psychiatre (-trait d’humour-).

Le scénario suit bien le livre mais, comparé aux films précédents, celui-ci ne nous offre rien de plus qu’une pâle adaptation du roman éponyme d’Harris. On reste dans une banale affaire de vengeance. Aucun rapprochement sur le Hannibal que l’on a vu précédemment (la passion pour l’art, le côté gentleman, sa verve et ses énigmes). On peut faire un petit aparté sur sa coiffure en brosse, qui rappelle la coupe d’Anthony Hopkins dans Dragon Rouge, et le masque de samouraï, ressemblant au masque de Hockey.

Le film se termine sur les retrouvailles du dernier tueur de Misha, la sœur d’Hannibal, et de ce dernier, qui va lui couper la tête (“Je viens chercher une tête”). Puis il s’en va et le film se termine. On aurait bien voulu un petit épilogue sur la rencontre entre Will Graham et le docteur, comme on a pu le voir dans la série télé avec Mads Mickaelsen.

Comme d’habitude, un petit point sur l’affiche : Exactement la même que la couverture du livre… ON SE FOUT DE NOUS ? Autant, dans Le silence des agneaux, ils avaient eu l’audace de mettre le visage de Jodie Foster, ce qui était très plaisant, et bien trouvé… Mais là, RIEN.

En bref, malgré un bon acteur, le film est un petit peu longuet au début et vers la fin. On se lasse de le voir se battre contre des anciens nazis et venger sa sœur. On ne nous montre pas le VRAI sadisme du docteur Hannibal Lecter que nous connaissions, et cela attriste tout les fans (moi compris). Donc, c’est un thriller divertissant, mais pas digne de la trilogie Hannibal Lecter. Dommage pour une préquelle importante dans l’histoire d’Hannibal Lecter, les origines du mal.

La Bande Annonce :

Images du film :