Titre : Hannibal
Genre : Thriller
Titre Original : Hannibal Lecter
Année : 2001
Réalisateur : Ridley Scott
Acteurs : Anthony Hopkins, Julianne Moore, Giancarlo Giannini, Francesca Neri, Gary Oldman, Ray Liotta, Frankie Faison, Zeljko Ivanek, Hazelle Goodman, David Andrews...
Durée : 2h11
Synopsis :
10 ans après qu'il lui ait échappé, Hannibal Lecter, dit Le Cannibale, hante toujours les rêves de l'agent du FBI Clarice Starling. Hannibal a eu le tort de laisser l'une de ses victimes en vie, défigurée et mutilée : le richissime Mason Verger. Ce dernier, ivre de vengeance, a trouvé l'appât idéal pour faire tomber Hannibal : Clarice...
Clarisse Starling et Hannibal Lecter. Des retrouvailles intenses et longuement attendues.
C’est au tour de Ridley Scott de nous donner sa version de la vie du plus grand psychiatre de tous les temps, Hannibal Lecter. Un opus plutôt bien réussi, pour certains manques de choses élémentaire.
En effet, Jodie Foster ne reprend pas le rôle qui lui allait si bien (suite à un débat sur la fin du scénario qui montre son personnage comme victime écroulée sous la honte). Julianne Moore endosse ainsi le rôle de la jeune inspectrice du FBI. Son jeu d’actrice est différent de Jodie mais ne manque pas de fraicheur et d’investissement.
Du côté de Mason Verger, Gary Oldman a accepté de prendre le rôle de ce milliardaire sur lequel on aurait fait cuir une pizza sur son visage. Un maquillage assez réussi quand on voit sa description dans le livre.
Puis une vite apparition de l’avide inspecteur italien, interprété par notre “chère ami Matisse” (Casino Royale), Giancarlo Giannini.
Un casting pour le moins excellent, avec comme toujours, Anthony Hopkins dans le rôle qui lui amené tout au long de sa carrière, une véritable consécration.
Le, début du film débute avec une discussion entre Mason et Barney (le gardien de prison qui s’est occupé d’Hannibal durant son séjour carcéral).
Une scène simple qui ne manque pas de mettre le ton du film avec une petite surprise. Barney offre à Mason, pour la modique somme de 250 000 dollars, le masque de hockey du docteur. Élément devenu important dans cette histoire.
Puis le film enchaîne avec un règlement de compte assez corsé dans lequel la jeune Clarisse perd tout crédibilité et considéré comme “Ange de la mort du FBI”. Le film s’ensuit (tout comme le bouquin), de nouvelle du docteur, notamment une lettre calygraphié, avec un texte assez sympathique. Clarisse reprend l’affaire. De son côté, Mason prévit une petite surprise pour son ennemi juré, quelques sangliers sauvage de 300 kilos chacun, prêts à dévorer n’importe quoi.
On quitte alors l’Amérique pour se retrouver en Europe, à Florence en Italie. Une retrouvaille tant attendu du docteur avec ses fans. Un même regard impassible et sombre, un sourire laissant apparaître des crocs, et paroles tenues assez déroutantes (“On fait ça comment ? Boyaux dedans ou boyaux dehors”). Le docteur a tué un conservateur et a pris sa place. Sous le nom de Docteur Fell, il fait des conférences sur l’histoire de l’art, tournât autour de la Divine Comédie de Dante.
L’inspecteur Pazzi démasque le docteur Lecter et tente de remporter la somme d’un million de dollars (somme donné par Mason Verger), si il livre le psychiatre. Malheureusement, il est pendu avec ses viscères exposés juste avant. Le docteur entend alors la voix de Clarisse au téléphone. Ils se retrouvent, doivent penser tout les fans.
Le docteur Lecter, démasqué, revient au pays, et retrouver sa petite protéger qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. Il s’enchaîne une scène très connu, durant laquelle le docteur et Clarisse parlent par téléphone. Se promenant dans la rue puis dans une gare, la discussion porte alors sur le futur de Clarisse, dévasté par ses supérieurs. Un côté charismatique d’Anthony qui nous avais tant manqué, et un nouveau jeu d’acteur de Julianne qui nous charme quand même. La discussion s’en fini d’un geste du docteur dans les cheveux de Clarisse. A ce moment-là, la tension monte. Va-t-il la tuer ou non.
Par la suite, il se fait attraper par Mason, prêt à être dévoré vivant. On le voit une nouvelle endosser son célèbre masque, debout sur un brancard, en position de croix.
Mais est sauvé par la jeune femme. Mason est tué par son majordome (dans le livre, c’est sa sœur qui le tue), et tout rentre dans l’ordre.La fin du film est une des scènes les plus célèbres et glauque du cinéma d’horreur. Hannibal invite Clarisse et l’un de ses supérieurs, Mr Krendler à souper.
Ce dernier va alors voir sa tête scalpé, le crâne retiré, et un morceau de son cerveau entrain de cuir dans une poêle. L’homme prend même une bouchée de son propre cerveau. Une scène sombre d’un point de vue psychologique. On peut dès los parler d’auto-cannibalisme.
Hannibal s’échappe une fois de plus, laissant à Clarisse un dernier baiser. Durant cette scène, elle réussit à menotter le docteur à elle. Ce dernier s’arme d’un fendoir, prêt à couper la main de la jeune femme. (“Avant ou après le poignet, Clarisse ?”) Puis le docteur, dans ses derniers retranchements, la larme à l’œil, s’automutile et s’en va.
Une dernière scène assez amusante. Un enfant rencontre le docteur dans un avion. Hannibal s’est amené son propre repas, du caviar, des figues, et un morceau du cerveau de Krendler. L’enfant veut goûter à son assiette. Je vous laisse deviner ce que le jeune homme va choisir. “Comme la disait ma maman, dans la vie, il faut faire des expériences”.
Un petit reproche sur l’affiche. Certes elle est assez énigmatique et effrayante avec ce sourire diabolique, mais elle paraît trop simple pour un film de qualité. Il n’a pas eu autant de succès que Le silence des agneaux, mais a su, avec l’absence de Jodie Foster, maintenir un scénario assez cohérent. Tout cela malgré de nombreuses scènes sans rapport avec le livre. (De nombreuses séquences ont été rajoutées).
Note de Charlie
La Bande Annonce :
Images du film :