HALLOWEEN 2

Depuis que le monde est monde, le cinéma n’a cessé de créer des suites assez mauvaises. Pour le coup, ça n’a jamais était aussi vrai !

Au départ, l’idée de Carpenter était très bonne. Renouveler le thème du Slashers movie, inventé par Micheal Powell avec son film, Le voyeur. C’est à dire, un groupe de jeunes un peu paumés, poursuivis par un tueur psychopathe. L’histoire d’Halloween, scénario mainte et mainte fois répété aujourd’hui, fut un vif succès à l’époque. D’ailleurs, une troupe de tueurs slashers ont suivis le mouvement (je vous laisse choisir vos préférés).

Je vous rappelle un peu l’histoire du premier opus. Un jeune homme, Michael, a assassiné sa sœur à coups de couteau le soir d’Halloween, sans raisons apparentes. Plusieurs années plus tard, un même soir d’halloween, il s’enfuit de son hôpital psychiatrique et pourchasse un groupe de jeunes individus, et notamment, Laurie Strode, interprétée par la grande Jamie Lee Curtis. Après une chasse à l’homme dans la petite ville d’Haddonfield dans l’Illinois, elle réussi à échapper au tueur, et celui-ci reçoit six balles dans le corps. Le film s’arrête ainsi, démarre alors le deuxième opus.

Laurie est hospitalisée, tandis que le docteur Loomis, toujours interprété par Donald Pleasence, part à la recherche du tueur, qui a survécu à l’assaut du docteur. Il va alors retrouver la trace de Laurie et va se débarrasser de tous les infirmiers et infirmières de l’hôpital. Prêt  à tout pour retrouver sa demi-sœur….

En effet, Laurie est de la même famille que Michael. Les affaires de famille sont parfois une bonne intrigue pour une série de films d’horreur. Malheureusement, repris dans tout les slashers movie, ce genre de fil conducteur se retrouve un peu partout (Vendredi 13, Les griffes de la nuit, Scream, Saw etc…). Il y en a trop pour les citer. D’ailleurs, le thème de la famille continuera dans la série Halloween avec la nièce de Michael.

En bref, la suite de cette nuit de l’horreur s’avère être assez simple, sans grand suspense. Malgré des cris saisissants et forts de la part d’une des meilleures actrices du cinéma d’horreur, le film reste un peu longuet. Parfois, on se demande si les scènes assez coquines entres les différents infirmiers étaient là pour réveiller un peu le public, endormis d’un film assez lent…

Le suspense est du vu et du revu dans le second opus. Il n’y a rien en plus pour  différencier les deux films. Mis à part une révélation familiale, on ne voit pas pourquoi cette nuit fut divisée en deux parties.

13 personnes seront donc assassinées durant cette nuit. “Des bonbons ou une farce ?”, demandez aux victimes !

Michael fini comme Freddy Krueger. On fait un plan fondue savoyarde sur son visage, puis un barbecue avec son corps. Contrairement à bien d’autres films d’horreur, il n’y a aucun suspense à la fin qui annonce une suite pour les aventures de Michael Myers. Et pourtant…

En conclusion, on s’attendait à une bonne suite, du moins, de la part du réalisateur de Rosenthal. On assiste pourtant à un bon gros navet, qui n’est pas digne d’un des plus grands tueurs de tous les temps. Un peu déçu par ce film, j’ai était assez perplexe pour regarder la suite. N’ayez crainte, la saga va redresser la barre, du moins, on l’espère.

En attendant, je mets une note de 2 sur 5 (pour la gloire, si je peux dire).

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