Titre : Chucky 3
Genre : Horreur
Titre Original : Child's Play 3
Année : 1991
Réalisateur : Jack Bender
Acteurs : Jeremy Sylvers, Justin Whalin, Perrey Reeves, Travis Fine, Dean Jacobson, Brad Dourif, Peter Haskell, Dakin Matthews, Andrew Robinson...
Durée : 1h30
Synopsis :
Chucky sévit à nouveau, cette fois au sein d'une école militaire dans laquelle séjourne Andy Barclay, victime de la créature huit ans plus tôt. Et justement, depuis que Chucky à repris vie, c'est à la recherche d'Andy qu'elle s'est consacrée...
Pédiophobie : Peur des poupées, ou plus généralement des fausses représentations d’êtres vivants (mannequins, robots, etc...).
Chucky est devenu à son tour une icône véritable du cinéma horrifique. Alliant sa force, sa méchanceté, sa perversité et... son humour noir avec les grands slashers du cinéma, la Franchise « Child’s play » est à son tour incontournable.
Après deux bons films se centrant sur le fil conducteur Andy Barclay, un troisième opus a vu le jour et mit un terme à ce développement. Considéré comme le plus mauvais de la saga par le plus grand nombre, il faut cependant noter certaines choses (antérieures et postérieures) au film qui vous feront comprendre pourquoi un tel verdict.
Jeu d’enfant 3 termine son histoire avec le jeune Andy Barclay. Après l’avoir vu combattre la poupée diabolique à deux reprises, celui-ci est devenu un adolescent et fut inscrit dans une école militaire, dans le but de devenir un homme. Mais il ignore que l’usine Brave Gars s’est remise en marche et sa toute première poupée devient la résurrection de Charles Lee Ray, le tueur aux ascendances de sorcellerie vaudou.
Pendant ce temps, Andy a bien à faire avec ses supérieurs tyranniques et à ses acolytes un peu ennuyeux (sauf le personnage de De Silva qui a son charme).
Il s’en suit alors de assez longs moments au sein de l’académie, où Chucky fait son entrée pour s’en prendre à un autre gosse (tout aussi chiant qu’Andy quand il était petit), et une relation mortellement ennuyeuse entres Andy et De Silva déboule à son tour. En bref, le film est assez plat. Mais, c’était sans compter Chucky !
C’est un bon retour pour lui car il reprend bien en main ses deux vices : sadisme et humour noir. C’est aussi grâce à lui que ce troisième opus a plus de bon sens et d’entrain que les
précédents. Avec des phrases devenues cultes, Chucky captive son auditoire entres ses meurtres et ses répliques cinglantes, toujours avec Brad Douriff pour voix officielle. « Ça fait des
années que j’attendais ça. Rien de tel qu’une bonne strangulation pour se refaire une p’tite santé ».
En dépit de sa méchanceté, cette poupée machiavélique a du charme et une personnalité qu’on n’est pas prêt d’oublier. C’est d’ailleurs grâce à ce point-là que les opus suivants vont inscrire la suite de la saga dans la comédie horrifique plutôt que le film d’horreur.
Le deuxième opus de la saga est sorti en Novembre 1990. Le troisième est sorti en août 1991 (sorties américaines). 9 mois seulement séparent les deux films car les studios d’Universal faisaient pression sur Don Mancini et celui-ci a dû réaliser le troisième film à la « va-vite ». Don avait un manque d’idées et c’est pourquoi beaucoup le considèrent comme le plus mauvais de tous.
Une autre histoire, plus tragique, a défrayée les chroniques anglaises dans les années 90 et a était mise en lien avec ce film : l’Affaire James Bulger*. Malgré le peu de similarités avec ce film, les anglais pensèrent que celui-ci inspira les deux tueurs et Chucky 3 fut l’un des films les plus mal vu en Grande Bretagne.
En conclusion ce troisième film n’est peut être pas le meilleur, mais ce n’est pas le pire. En seulement 9 mois, Don Mancini a su faire un film d’horreur sans prétention, et sans rien d’exceptionnel, mais qui nous fait passer un bon moment. On ne peut pas dire que se soit un mauvais film, tout comme on ne peut pas dire que ça en est un bon. Les avis divergent, mais on peut se centrer sur un même point : Chucky est encore plus drôle et sadique qu’avant.
Plus tard sortira un nouvel opus quittant le fil conducteur Andy Barclay pour s’adonner un nouveau thème : le mariage !
Ma note : 2,5 sur 5
* Détail de l’affaire Bulger :
En 1993, un jeune garçon de deux ans, James Bulger, fut enlevé par deux autres jeunes (âgés tout deux de dix ans). Ceux-ci, après avoir fait l’école buissonnière, enlevèrent le jeune homme, le conduisirent sur une voie ferrée, l’aspergèrent de peinture bleu (faisant référence aux cartouches de peinture que l’on voit durant le jeu de piste dans le film) et le battirent à mort avec une barre en métal et des briques. Puis ils le laissèrent mort, sur la voie ferrée. Un train passa et... vous devinez la suite. Les deux tueurs furent emprisonnés et libérés en 2001.
Note de Charlie
La Bande Annonce :
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