CHUCKY - JEU D'ENFANT

« La vérité sort toujours de la bouche des enfants »… Ou pas… Tel sera le message de ce fabuleux film Fantastico-Horrifique.

Un tueur en série, qui se fait pourchasser en pleine rue, trouve refuge dans un magasin de jouets, pour finalement se faire tirer dessus.

S’en suit un moyen Vaudou, pour que Charles Lee Ray (notre tueur en série), que l’on surnomme Chucky (pour les intimes), puisse transférer son âme dans une poupée Brave Gars (Good Guys pour les Puristes ;)).

Nous sommes en pleine semaine de Noël, vous savez quand vous faites les derniers préparatifs (si, si ne faites pas vos Malins derrières vos écrans et arrêtez avec vos « Mais Moi, Monsieur, j’ai déjà préparé mes courses de Noël en Novembre » et paf la veille il vous manque pleins de trucs ^^). Le petit Andy, évidemment, tombe sur une pub de cette fameuse Poupée, et la demande à ca Moman chérie (qui n’en a pas les moyens).

Mais l’amour d’une mère pour son fils (dixit Norman Bates ^^), fit qu’elle céda à la demande de son fils lorsque sa collègue de boulot lui parla du vendeur à la sauvette proche de son boulot avec l’objet tant convoité.

La poupée trouvera donc refuge chez le Pitit Andy Barclay (héro de la trilogie Barclay , comme Colum et son précieux ^^) . Sa moman devant faire des heures supp’, c’est sa collègue de boulot et amie de la famille, qui du garder le rejeton.

Premier meurtre pour notre Poupée adorée, la bonne copine se retrouve défenestrée (par la fenêtre évidemment, pas par la cuvette des toilettes, voyons ;)).

Premier Suspect, Andy (qui je vous le rappel discute avec Chucky et qu’au départ, on entend juste les phrases bateau de la poupée Brave Gars, ce qui nous fait réfléchir sur l’Etat psychique et psychologique du gamin. Accusant la poupée à tord et à travers).

Les policiers le suspecteront tout au long du film ainsi que sa Moman qui doutera de lui jusqu'à la découverte de la fonction « économie d’énergie » de cette poupée Brave Gars (elle fonctionne sans pile) et montre son vraie visage à celle-ci.

Voilà le décor est posé et je ne vous en dit pas plus sur l’histoire d’un premier opus très prometteur.

Un scénario qui fait penser par moment au film d’Alfred Hitchcock « Psychose ».

Un début un peu long, puis petit à petit, une fois votre place trouvée, attention les montagnes Russes, cela va très vite puis s’arrête d’un coup, pour tomber de plus haut.

A voir entre amis, quitte à emprunter l’intégrale des 6 films de notre tueur en série préféré.

Pour les amateurs de Freddy, Jason et le Leprechaun.

Le saviez-vous ?

Le nom complet de Chucky, Charles Lee Ray, est inspiré de célèbres tueurs : Charles Manson, Lee Harvey Oswald et James Earl Ray.

La baby-sitter (l’amie de la famille) devait au départ mourir électrocutée en prenant son bain. Cette scène fut finalement utilisée en 1998 dans La Fiancée de Chucky.

Bien qu'étant un film d'horreur au premier degré, le film est également une légère satire de l'industrie du jouet de la poupée aux États-Unis, brisant leur image d'innocence et de mièvrerie. D'ailleurs, le costume des Good Guy Dolls est directement inspiré de celui des poupées My Buddy de la marque de jouets Hasbro.

La première affiche du film ne mentionne pas directement Chucky, montrant juste la baby-sitter tombant par la fenêtre et des yeux mauvais dans le ciel orageux.

L'incantation vaudoue que prononce Chucky est fictive, mais il y prononce le nom de Damballa, qui est un Loa de la religion vaudoue.

Jeu d'enfant s'inspire de Dead of Night (Au cœur de la nuit) de 1945, d'Alberto Cavalcanti, et de Devil Doll (Poupée diabolique) de 1964, de Lindsay Shonteff.

Un remake a été annoncé pour 2013, mais est devenu une suite ( Curse of Chucky ), réalisée par Don Mancini, l'un des scénaristes des Chucky et réalisateur de Le Fils de Chucky.

Un bon 5/5 pour ce merveilleux film!

La Bande Annonce :

Images du film :