Titre : A Serbian Film
Genre : Gore
Titre Original : Srpski film
Année : 2010
Réalisateur : Srdjan Spasojevic
Durée : 1h44
Synopsis :
Milos, un acteur porno à la retraite, tente de survivre avec sa famille. Jusqu’au jour où une ancienne collègue lui présente Vukmir, figure influente de l'industrie pornographique, qui va
lui faire une offre qu’il ne pourra refuser…
Casting :
AVANT DE LIRE CETTE CRITIQUE, JE VOUS PRÉVIENS, CE FILM EST INTERDIT AU MOINS DE 18 ANS. ALORS MA CRITIQUE SERA DU MÊME RESSORT QUE LE FILM. DONC, VOUS ÊTES PRÉVENUS. ÂMES SENSIBLES, S’ABSTENIR !!!!
Qui n’à jamais rêver de tourner dans un snuff movie… un peu contre son gré ?
D’abord, qu’est ce qu’un snuff movie ? Ceux qui ont vu le film Mo(r)tel, le savent très bien. Ces films, d’abord à caractère pornographique, qui filment ensuite l’assassinat des acteurs. Ce genre de films a circulé sur la toile pendant des années et des années, provenant surtout des États-Unis. En effet, si vous vous posez la question, Oui, les acteurs sont vraiment tués (comme on le voit dans le film Mo(r)tel).
Donc. Milos est un acteur pornographique serbe de renom. Connu pour avoir une dextérité et une érection illimitée et sur demande, il a pris sa retraite et laissé tomber son job pour s’adonner aux activités de père de bonne famille. Il vit avec sa femme et son fils, dont elle, qui connaît le passé professionnel de son mari.
Une de ses anciennes collègues vient proposer à Milos un contrat pour un nouveau film porno. Après plusieurs jours d’hésitation, il accepte enfin le contrat, sans connaître le scénario (si non, ça aurait pas était drôle).
Au départ, en même temps que lui, on suit les débuts du tournage. Il arrive dans une école de redressement pour des enfants en difficultés, filmé tout le long par des hommes de main. Nous assistons à une scène de ménage entre une mère et sa fille. Celles-ci s’en vont, puis une infirmière emmène Milos dans une salle sombre. Commence alors une fellation auquel va s’ajouter des vidéos de la jeune fille de toute à l’heure entrain de lécher une glace. Milos ne comprend pas et cesse l’activité tout de suite. Un film pornographique ou pédopornographique ?
Le film démarre enfin. L’ambiance devient de plus en plus glauque. En effet, on commence dans la légèreté avec des visions simple de mauvais pornos, et on continu dans des vues plus osées. Pour la gente féminine, OUI ! On voit les parties intimes de l’homme (environ 20 centimètre à l’état flasque).
Bref, encore une journée de tournage. On lui force à frapper une jeune femme qui lui mord un peu trop fort la queue (appelons un chat, chat !). Milos doute de plus en plus du contrat qu’il a signé. L’homme qui l’a engagé un psychopathe à deux balle, montre sa vision du porno. Non pas comme un film de c**, mais comme de l’art (pourquoi pas, j’ai envie de dire).
LA SCÈNE QUE JE VAIS DÉCRIRE EST ASSEZ TRASH, ATTENTION.
Le producteur montre donc l’une des ses “œuvres” à Milos, pour lui montrer qu’est ce qu’une victime. Le chauffeur de l’homme aide une jeune femme à accoucher (oui, on voit la scène). Puis, l’homme prend le nouveau-né par les pieds, et le laisse pendouiller la tête en arrière. Lui donne une claque au fesse, et se déshabille pour le …
Bref, c’est sans doute une des scènes les plus sordides du cinéma (toute catégorie confondue). Ici, ma critique sera moins descriptive, n’ayez crainte.
Milos en a marre, et lorsqu’il voit qu’on essaye de le faire coucher avec une fille de seize ans, il s’enfuit. Puis, le trou noir. Il se retrouve chez lui, en sang, sans aucuns souvenirs. Il retourne dans la maison du producteur, vide, et emporte avec lui, différente cassettes de tournage.
Il les enchaîne une par une. D’abord, une cassette zoophile (une femme et un mulet), puis l’assassinat de sa collègue, celle qui lui a proposée le film. Cette dernière se sera vue arracher ses dents à avec une pince, pour qu’on lui fasse une fellation qui va l’étouffer et auquel elle ne pourra se défendre. Puis, il va voir les nombreuses vidéos de son film. A ce moment là, on l’a drogué et ça va lui donner une pêche, et une trique monumentale. Il va faire une sodo*** à une femme, et en même temps, il va la décapiter avec une machette. Une scène pornographique, et nécrophile assez sanglante. Je l’avoue, l’acteur qui interprète Milos, a eu du courage de tourner ce genre de scène. Mais la suite, est bien pire.
Il a revenir sur les lieux de son dernier tournage. Là où il a violé sans le savoir (on avait caché leur visage avec une couverture) sa femme… et son fils (oui, on voit la scène). Bref, il réussi à reprendre ses esprit, sauver sa famille. Mais fini par les tuer et se suicider en même temps.
Le film se fini avec un producteur américain, présent sur le tournage depuis le début, qui est sur les lieux du massacre de la famille. Il demande à un de ses gardes de commencer par l’enfant” (je vous laisse deviner).
C’est la première fois qu’un film serbe a suscité tant de controverses. Il a fallu attendre quelques mois pour qu’il soit autorisé en France. Le film est interdit aux moins de 16 ans dans la version censurée, et 18 ans dans la version intégrale (celle que j’ai vue, vous devez vous en douter).
Du côté de l’affiche : simple, concrète mais un peu énigmatique, qui n’a pas vraiment de rapport avec le film, hors le double visage de Milos (côté normal, côté sous l’effet de la drogue).
Si vous voulez le voir, ne mangez pas avant. Pour être gore, c’es du gore. Quand on m’en a parlé, je ne croyais pas que j’allais vomir après avoir vu le film. Et pourtant…
Malgré des scènes choquantes et très osées, le scénario est cohérent, les acteurs sont vraiment bien trouvés (surtout l’enfant pour son rôle de violé par son propre père), et un réalisme assez bluffant (n’ayez crainte, tout est chiqué). Franchement, The Human Centipède est rien à côté !
Note de Charlie
La Bande Annonce :
Images du film :