Titre : Shriek
Genre : Horreur
Année : 1997
Réalisateur : David Decoteau
Acteurs : Tanya Dempsy, Jamie Gannon, Parry Allen
Synopsis :
Clark, la meilleure élève en mathématiques de l'université, pense avoir trouver un très bon arrangement en acceptant de squatter dans un hôpital abandonné avec d'autres étudiants. Tout paraît parfait jusqu'à ce que la jeune femme découvre que l'hôpital a été déserté après une série de meurtres en 1940 dont l'auteur n'a pas été retrouvé. Clark découvre également qu'une autre personne, Robert, habite dans les sous sols de l'édifice et mène des expériences occultes afin de ramener la force démoniaque et de la contrôler en respectant le rituel. Lorsque d'étranges cercles occultes sont découverts, Clark, la dernière arrivée, est la première suspectée...
Critique d'Anto :
Sachant à la base que ce Shriek est un énième long métrage de la filmographie de David Decoteau et qu’en plus, je l’ai visionné lorsqu’il est passé sur une chaîne de la TNT… On peut dire que je partais avec une opinion très négative mais bon ce jour là (et surtout à cette heure là…), il y avait rien d’autre de potable à la télévision…
Et pourtant, une fois n’est pas coutume, le scénario est plutôt plaisant. On fait la connaissance d’une troupe d’étudiants fauchés squattant un hôpital désinfecté afin de pouvoir continuer leurs études mais lorsque la nouvelle colocataire débarque, une bête féroce fait son apparition et décime nos jeunes les uns après les autres…
Bon ce n’est pas un chef d’œuvre c’est sur…Les dialogues volent aux ras des pâquerettes… De plus, comme d’habitude, Decoteau utilise toutes les ficelles du genre… Les étudiants vont se soupçonner les uns après les autres d’être les meurtriers, etc., etc.…
Mais par contre, le sujet du Shriek est assez passionnant, on reste assez intrigué pendant tout le film sur ce monstre jusqu’au dénouement…qui lui…est totalement risible… Comme toujours avec ce réalisateur…
Niveau
interprétation, c’est toujours aussi mou du genou… On a le droit une fois de plus à des bimbos écervelées (mention à l’autre cruche qui nous les brise pendant les ¾ du film avec le parti
communiste…). On a également le droit à des jeunes hommes musclés et rasé de près qui ont dû une nouvelle fois faire triquer Decoteau…D’ailleurs y’a un passage bien fendard… Un des mecs se présente à
la nouvelle colocataire et lui dit direct « je suis sportif, musclé mais je ne suis pas gay…Je me tape 3 filles en même temps mais je ne suis pas gay »…Mdr… Ah on ne le refera pas ce
Decoteau…
Niveau effets spéciaux, c’est catastrophique, notamment au niveau du monstre, on sent le vieux monstre fait à base d’effets numériques fauchés et les meurtres sont pour la plupart hors
champs de la caméra…donc on ne voit quasiment rien… Enfin des fois, vaut mieux que ce soit hors champs, ce n’est pas plus mal…lol…
Pour conclure, Shriek est certainement l’un des films les plus originaux de la filmographie de Decoteau (pour une fois qu’on se tape pas un film avec un vilain tueur masqué ou un film de vampire gay…). Cependant mis à part le scénario, le film souffre de beaucoup de défauts (dialogues ringards, acteurs nazes, effets spéciaux pourris…) mais passe assez vite, faut dire il dure à peine 1 heure 15. Dommage, également qu’on comprenne un peu trop vite le fil de l’histoire… Bref, un film à découvrir si il passe à la télévision et que y’a rien de potable ou à collectionner à petit prix…
Note d'Anto