Titre : Moi, Zombie - Chronique De La Douleur
Genre : Horreur
Titre Original : I Zombie : The Chronicles Of Pain
Année : 1998
Réalisateur : Andrew Parkinson
Acteurs : Dean Sipling, Ellen Softley, Claire Griffin, Kate Thorougood, Mia Fothergill...
Synopsis :
La vie de Mark, jeune botaniste, a basculé lors d'une promenade en forêt. Il a pénétré dans une maison où une femme endormie et semblant très malade était allongée à côté de son mari. Sans raison, à son réveil, cette femme mord Mark au cou. Quand il revient à lui, au bout de plusieurs jours, il réalise avec effroi qu'il a des pulsions cannibales et peu à peu sa peau et ses membres se détèriorent. Il commence alors à se transformer en zombie...
Si vous pensez avoir fait le tour des films ayant pour thème les zombies et que vous avez jamais eu l’occasion de voir le film d’Andrew Parkinson : Moi, Zombie – Chronique De La Douleur… Je n’ai qu’une seule chose à vous dire : COUREZ, FONCEZ, pour vous procurer cette œuvre, et le plus rapidement possible !
C’est certainement l’œuvre la plus personnelle, poétiquement macabre et la plus intelligente qu’il existe sur le thème Zombie Movie !
Rien Que le titre est attrayant : MOI, ZOMBIE – CHRONIQUE DE LA DOULEUR ! Quel titre accrocheur n’est-ce pas ?
Dans ce chef d’œuvre, Andrew Parkinson a eu une idée des plus intelligentes et des plus inédites ! On va suivre la longue descente aux enfers d’un homme, qui suite à une morsure d’une morte-vivante, va petit à petit se transformer…
Jamais auparavant, un réalisateur avait eu l’idée de mettre à l’écran les états d’âmes d’un homme se transformant en zombie ! Une véritable idée de génie et en plus le réalisateur à un talent fou ! On va se retrouver mes chers amis, devant un film d’une intensité comme rarement ressentie !
Surtout que la mise en scène est vraiment efficace ! Le réalisateur va, en filmant son film tel une sorte de documentaire, réussir à nous plonger dans l’enfer avec son malheureux zombie. On va avoir l’impression de subir les mêmes horreurs, d’être en quelque sorte le journal intime sur lequel ce pauvre zombie va pouvoir se confier ! C’est une expérience vraiment unique ! C’est une vraie plongée dans les ténèbres et en plus on ne peut que rester simple spectateur de ce désarroi ! C’est vraiment bouleversant, d’une mélancolie absolue et d’une noirceur comme rarement vu dans un film!
Le scénario est tellement bien construit qu’on ne va pas lâcher une seconde du film. On va découvrir, en même temps que cette pauvre créature, comment le métabolisme d’un zombie fonctionne !
Le zombie va nous expliquer pourquoi il est obligé contre son grès de tuer des humains pour se nourrir malgré le fait que ça le dégoûte. On va vraiment apprendre à connaitre le personnage, comme jamais ce fut le cas auparavant dans un film !
Le plus ignoble dans tout ça, c’est qu’on va le voir se dégrader petit à petit, que ce soit sur le plan physique comme moral… On va voir comment sa vie va basculer… D’une vie honorable à un enfer bien réel… Et quand je parle d’enfer, le mot est faible… Le pire c’est que l’on sait que plus les minutes vont défiler, plus sa destinée sera atroce !
Ce qu’il faut comprendre dans le film, c’est que Pakinson a un message bien clair qu’il veut faire passer ! Le zombie c’est qu’une façade ! Ici, il nous montre comment, du jour au lendemain, on peut se retrouver totalement SEUL, démunie, perdu… face à des maladies graves telles que le sida notamment.
J’ai rarement vu un film où l’on ressent une telle solitude ! L’impression d’être un rebus de la société, l’impression de ne plus servir à rien, ni à personne. C’est horriblement mélancolique et même les plus durs risquent d’en avoir les larmes aux yeux… J’avoue personnellement avoir eu quelques larmes lors de passages d’une noirceur extrême !
En prime, je vais souligner l’importance de la bande son du film, elle aussi d’une tristesse pas croyable, rien que d’y repenser, elle me donne la chaire de poule cette musique ! Elle est MAGNIFIQUE !
J’ai adoré aussi le fait qu’il transpose le point de vue du zombie avec celui de sa petite amie ! Car c’est un calvaire pour le zombie mais il ne faut pas oublier que c’est tout aussi difficile pour ses proches. Imaginez-vous que du jour au lendemain, vous n’avez plus aucune nouvelle de votre petit(e) ami(e)… Des mois, des années passent mais plus aucun signe de vie ! C’est extrêmement difficile de s’en remettre et de passer à autre chose ! Et bien ce génie d’Andrew Parkinson va également nous montrer le quotidien de son (ex) petite amie et on va la suivre dans cette épreuve !
Il va d’ailleurs y avoir des passages vraiment dramatiques notamment vers la fin, quand elle va enfin décider de tourner totalement la page… Pour les plus sensibles, je vous conseille vraiment de préparer le paquet de kleenex ! Plus les minutes vont défiler, plus le film est difficile et dur en émotions ! Personnellement il m’a fallu quelques heures pour m’en remettre tant on en sort bouleversé et tant, en fait, il nous fait réaliser que nos proches sont vraiment important et l’amour essentiel à notre existence.
Au niveau des effets spéciaux, le film est contrasté ! Au début les effets spéciaux sont moyens. Mais plus le film va avancer et plus les effets spéciaux deviennent de plus en plus réels ! La métamorphose physique de ce pauvre homme est incroyablement réussie. Certaines séquences sont ultra gore ! Notamment lorsqu’il va devoir commencer à se rafistoler avec sa perceuse…
Faut quand même penser que le film est à petit budget et j’ai vraiment était étonné de la qualité de certaines scènes ! Certaines passages, également, où il se nourrit font limite penser à du snuff par moment.
La fin du film, où l’on sait très bien qu’il y aura aucune porte échappatoire… même le suicide y est impossible… vu qu’un zombie est déjà mort … est une des plus atroces et des plus dark jamais atteinte dans le cinéma de genre ! Agrémentée de cette musique d’une tristesse absolue… Je vous laisse imaginez dans quel état de malaise, Andrew Parkison, nous envoie son macabre et en même temps poétique générique de fin !
Pour conclure, Moi, Zombie – Chronique De La Douleur fait parti de mon TOP 10, tous films confondus ! Un chef d’œuvre du macabre ! Un film intelligent, prenant, passionnant, glauque, bouleversant et d’une noirceur absolue !
Andrew Parkinson va nous envoyer par l’intermédiaire de son zombie, dans un monde d’une rare atrocité. A la fin du film, il faut un certain temps pour s’en remettre, on en ressort véritablement éreinté émotionnellement ! Chapeau bas l’artiste, ce film est une véritable gifle cinématographique ! Bravo pour cette chronique de la douleur.
Note d'Anto
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