Titre : Massacre A La Tronçonneuse
Genre : Survival
Titre Original : The Texas Chainsaw Massacre
Année : 1974
Réalisateur : Tobe Hooper
Acteurs : Marylin Burns, Allen Danziger, Paul A. Partain, William Vail, Teri McMinn, Edwin Neal, Jim Siedow...
Durée : 1h23
Synopsis :
Cinq jeunes traversent un territoire étrange et malsain, à l'image de l'être vicieux et morbide qu'ils prennent en stop. Après s'en être débarrassé, le minibus tombe en panne. Deux jeunes s'aventurent vers une maison isolée, où un boucher masqué les massacre à la tronçonneuse. Parti à leur recherche, un troisième subit le même sort. Il n'en reste que deux, et le crépuscule tombe.
Hier, j’étais en manque total d’un bon film d’horreur, un vrai de vrai, celui qui vous fout la chair de poule, celui qui marque les esprits par son atrocité et par son atmosphère
totalement lugubre ! Cherchant désespérément dans les nouveautés… en vain… je me suis dis : et puis fuck ! Je me remate un film à l’ancienne dont je suis sur du résultat
final ! Et c’est par cette envie pressante d’angoisse que je me suis replongé dans l’univers cauchemardesque du véritable chef d’œuvre de l’ami Tobe Hooper, j’ai nommé le cultissime Massacre à la Tronçonneuse !
Inspiré de faits réels, plus précisément sur les atrocités commis par Ed Gein, le boucher de Plainfield, qui déterrait ou tuait des gens et qui, avec la peau des victimes, se faisait des habits humains…
Massacre à la tronçonneuse raconte l’enfer que vont vivre une bande de jeunes dans les années 70, qui suite à une panne d’essence au fin fond du Texas, vont tomber sur une famille un peu spéciale au penchant cannibale…
Dès la scène d’ouverture du film avec la bande sonore stridente et déstabilisante à souhait, on sent que le film va avoir une atmosphère très particulière ! Une ambiance stressante et oppressante et du coup on va être sous tension tout au long du film ! Le film fêtant ses 40 ans cette année, c’est incroyable l’impact qu’a toujours l’atmosphère du film ! C’est rare pour être souligné !
Mais en plus de l’ambiance, Tobe Hooper va nous concocter une famille vraiment dérangée avec des personnages hauts en couleurs. Et bien entendu parmi ces fameux personnages, se trouve celui qui est devenu de nos jours l’une des icônes du ciné horrifique, j’ai nommé le fameux Leatherface !
D’ailleurs je me souviens encore de la première fois où j’avais regardé Massacre à la tronçonneuse, je devais avoir 12-13 ans à l’époque et j’avais été totalement scotché de peur lors de la première apparition de Leatherface dans le film. La scène est si brutale et sans concessions qu’on en est limite sonné ! Rien que les couinements qu’il fait avant qu’il fonce sur le pauvre Kirk m’avait tétanisé à l’époque… Et d’ailleurs l’effet est toujours là avec le temps ! Une scène vraiment éprouvante et marquante.
Le personnage de Leatherface fait vraiment peur et c’est certainement pour cela, qu’il y a eu tant de suite au chef d’œuvre d’Hooper. Son gabarit imposant, son apparence physique, son masque de chaire, le fait qu’il ne parle pas mais couine comme un porc, qu’il n’a aucune pitié pour ses victimes… Elles ont beau demander la pitié, lui il s’en fout, on lui demande de les taillader avec sa tronçonneuse, il exécute tel un animal les ordres… Hooper a vraiment concocté le tueur idéal pour hanter nos nuits.
Mais le reste de la famille n’est pas à mettre de côté, entre le père sadique à souhait, le frère totalement taré et le grand père à l’agonie mais bel et bien en vie et qui se nourrie en buvant du sang… Les pauvres victimes ne vont pas avoir le temps de souffler.
D’ailleurs, côté des victimes, on retrouve la fameuse actrice Marylin Burns qui va nous délecter d’une prestation époustouflante ! qui depuis lui a permis d’avoir récoltée l’étiquette de « Scream Queen ». Elle joue vraiment à la perfection son rôle à tel point qu’on à l’impression de vivre avec elle les évènements, d’être en quelques sortes à ses côtés dans le film !
Le passage culte du dîner est un monument d’angoisse à lui tout seul ! Rare sont les moments aussi angoissants, déments et hystériques. La façon dont Tobe Hooper a filmé la scène y est surement pour beaucoup, mais la qualité de l’interprétation est réellement une force en plus.
On notera aussi la peur que provoque la maison de la famille de Leatherface, une maison glaciale, crade avec des squelettes et cadavres un peu partout. Pour l’anecdote, les squelettes qu’on voit dans le film sont de vrais squelettes, qui ont était achetés en Inde car ils étaient moins chers pour la production que les faux squelettes fabriqués aux Etats Unis ! Hallucinant non ?
Et rien que le bruit du générateur d’électricité dans le jardin fout les jetons !
Côté effet spéciaux, il y a peu de sang, oui Massacre à la Tronçonneuse n’est pas un film gore, tout se joue surtout sur la tension, la peur, l’hystérie totale et le côté brutal et sans concession des tueurs. Reste que les quelques scènes sanglantes font vraiment froid dans le dos notamment lors des meurtres de Kirk et sa copine… Le coup du crocher est toujours aussi mémorable.
Pour conclure, Massacre à La Tronçonneuse est un véritable film culte ! Interdit dans de nombreux pays après sa sortie, dont 5 ans en France ! Je peux comprendre qu’à l’époque le film ait pu choquer tant le film a une ambiance totalement hystérique et morbide à souhait qui déstabilise toujours à notre époque.
Grâce à ce film, Tobe Hooper nous a dévoilé l’une des plus grandes icônes du cinéma horrifique : Leatherface, et l’une des plus grandes Scream Queen de tous les temps : Marylin Burns ! D’ailleurs si elle paraissait si naturelle pendant le film, c’est parce qu’en réalité elle était effrayée par l’aspect qu’avait le comédien Gunnar Hansen (Tronche de Cuir). Elle a même selon les dire d’Hooper, frôler la crise d’hystérie pendant le tournage de la scène du diner ! Il faut dire, il y a de quoi !
Vous l’aurez compris Massacre à la Tronçonneuse est un chef d’œuvre et aussi l’un des films les plus influents du cinéma horrifique ! A voir d’urgence si vous ne l’avez jamais vu. Le film engendrera quatre suites plus ou moins bonnes, un remake pas mauvais mais loin d’égaler l’ambiance de l’original et une préquelle réussie.
Note d'Anto
La Bande Annonce :
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