Titre : The Power
Genre : Epouvante
Titre Original : The Power
Année : 2021
Réalisateur : Corinna Faith
Acteurs : Rose Williams, Emma Rigby, Charlie Carrick, Mark Smith, Diveen Henry, Amy Beth Hayes, Maria Major, Paul Antony-Barber, Robert Goodman, Nuala McGowan...
Durée : 1h32
Synopsis :
Londres, 1974. Alors que le Royaume-Uni se prépare à d’importantes coupures d’électricité, Val une infirmière débutante arrive pour son premier jour au sein de l’équipe de nuit d’un hôpital délabré. La majorité des patients et du personnel ayant été évacués vers un autre hôpital, elle se retrouve presque seule dans ce bâtiment lugubre. Mais derrière ses murs se cache un lourd secret qui va contraindre Val à affronter ses peurs les plus profondes et à se confronter à une force maléfique.
- L'histoire aborde des sujets graves.
- Quelques jumpsacres bien placés et des effets sonores percutants.
- Les allées sombres de l'hôpital apportent une ambiance froide. Le climat du film est bien dark.
- le côté huit clos dans cet hôpital où le courant est coupé est oppressant.
- Les effets -spéciaux sont soignés.
- Un manque de rythme.
- Quelques défauts scénaristiques.
- La photographie fait trop poussiéreuse, ok ça se passe dans les années 70 mais on a l’impression de visionner une VHS tant l'image n'est pas jolie.
- Le scénario est un peu fourre tout et l'histoire peine à rester crédible.
Des réactions par moment invraisemblables et des personnages un peu trop clichés.
En conclusion, malgré des sujets graves : pédophilie, et conditions des femmes notamment, et axant son film sur la peur du noir et les cicatrices de l'enfance, Corinna Faith ne convainc pas franchement. La faute tout d'abord à un cruel manque de rythme et à des personnages vraiment trop clichés, notamment les seconds rôles. Par ailleurs, les protagonistes peinent à nous faire passer leurs émotions à l'instar de l’actrice principal Rose Williams. Malgré son lourd passé et ce qui lui arrive dans l’hôpital, on reste un peu de marbre. Les réactions sont par moment exagérées et au fur et à mesure que le film avance, on se rend compte que le scénario est un peu un fourre tout : scènes de fantômes, scènes de possession, scènes de revanche, flashbacks...
De plus, malgré un huit clos oppressant dans cet hôpital lugubre, l'image n'est pas jolie, c'est poussiéreux, on dirait un vieux film qu'on regarde sur un magnétoscope. Certes l'histoire se déroule dans les années 70 néanmoins je n'ai pas aimé la photographie.
Quelques jumpscares bien placés et quelques passages sous tensions sont au rendez-vous mais dans l'ensemble The Power s'avère être un petit film d'épouvante vite vu et très vite oublié. Le thème est bien mais le rendu trop brouillon.
Fort heureusement, les effets-spéciaux (notamment les scènes de possession) et sonores sont réussis et le climat ambiant est assez déstabilisant. C'est les points fort de cette petite production qui ne restera pas dans les annales.
Le final est joli mais assez prévisible. Il prouve néanmoins qu'il faut toujours se méfier des apparences : l'habit ne fait pas le moine comme le dit le célèbre dicton.
Un 2/5 est justifié car le film comporte tout de même son lot de séquences paranormales et il se regarde sans que l'ennui ne soit trop présent. De surcroit, le titre du film prend
tout son sens lors du dévoilement final.
Note d'Anto
La Bande Annonce :
Images du film :
Écrire commentaire