Une légende raconte que le soir du 23 août 1914, alors que la première guerre mondiale battait son plein, serait apparu un bataillon d'anges, dans le ciel de Mons (ville belge occupant une position stratégique entre la France et les Pays-Bas). Cet insolite bataillon, tout armé d'arcs à flèches, serait venu défendre la ville, contre ses occupants allemands.
Les Allemands, étant entrés en possession de la ville, mettaient leurs adversaires britanniques en position de faiblesse. Les Britanniques étaient piégés entre les occupants de la ville de Mons, derrière eux, et un autre régiment qui leur faisait face. Encerclés, ils voyaient venir leur défaite, incapables qu'ils étaient de battre en retraite.
Mais lorsque tout espoir se fut évanoui, apparurent dans le ciel, au-dessus de Mons, un bataillon d'archers célestes, mené par Saint George sur son puissant cheval. En attaquant les Allemands postés dans la ville, l'opportun bataillon permit aux Britanniques de se replier et de venir en aide au front français protégeant la ville de Paris des mêmes Allemands.
Autant dire que cette apparition divine fut une aubaine pour les alliés et que les Anges protecteurs de la ville de Mons marquèrent les esprits. Ils permirent aux Britanniques de quitter le front, en glissant entre les mains des Allemands, avant de rejoindre la Marne où allaient se dérouler d'autres batailles. Marcel Gillis, un peintre de la région, illustra cet évènement dans une célèbre peinture (Les Anges de Mons), en 1934.
En réalité, il existe plusieurs versions de cette légende. Les variantes sont un brin plus folklorique. L'une signale, par exemple, que les soldats français, au cours de la même bataille, auraient plutôt reconnu Saint Michel (ou Jeanne d'Arc), dans l'apparition divine.
Une autre insiste davantage sur le caractère luminescent de ce « miracle » : une lumière au contour net, très brillante prend peu à peu la forme d'un ange, avec ses ailes et sa longue tunique.
On va même jusqu'à prétendre que les Allemands, cible de ces Anges, ne les auraient pas vus tels quels, mais les auraient pris pour des soldats alliés arrivés en renfort.
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