Testé sur PS4.
The Evil Within (le mal intérieur pour ceux qui ne parlent pas la langue de Romero) est un jeu crée par le jeune studio Tango Gameworks et édité par Bethesda et qui souhaite remettre le survival-horror moderne à sa place.
Pari réussi ?
La réponse est bien évidemment que oui ! Pas convaincu lors de sa sortie, je lui ai redonné une seconde chance cette année et franchement, aucun regret ! Comme quoi, prendre du recul nous permet de mieux apprécier les choses. Mais qu’est-ce que ce jeu a fait pour qu’il me plaise autant ?
Un monde d’horreur.
Tout d’abord, c’est son ambiance qui est réussie. Glauque, malsain, dérangeant. Pas autant qu’un Outlast ou Silent Hill 3, mais pas loin. On passe d’une cave loin d’être accueillante remplie de pièges à un village qui ressemble fortement à celui de Resident Evil de par son architecture et ses habitants, du manoir bien creepy à une ville qui semble faire un petit détour par l’esprit de DiCaprio (qui peut me dire d’ailleurs si la toupie tombe ou pas à la fin du film ? xP). Bref, le dépaysement sera total entre chaque chapitre grâce à son scénario bien ficelé.
Mais que se passe-t-il ?
Oui le scénario est bien foutu, oui il ne donne pas toutes les réponses. Mais justement, cela renforce encore plus le côté horrifique de la chose. On pense que tout se déroule sans aucune ligne directrice au début mais suite à de nombreuses révélations (qui vont jusque dans la cinématique finale), le jeu devient cohérent et malsain. Je n’entrerai pas dans le vif du sujet afin d’éviter les spoilers mais un conseil : faites bien attention à ramasser tout les documents, faites attention aux différents dialogues afin de comprendre ce qu’il se passe dans ce monde de fous, sans quoi vous serez perdu parmi la masse d’informations.
Pas si facile, n’est-ce pas ?
Ensuite, autre point qui m’a fait aimer le jeu : Le manque de munitions. C’est tout bête, mais le mode normal est déjà très avare en munitions donc on les garde pour les différents boss. Du coup, on passe son temps à fuir ou à les éliminer discrètement. Bien évidemment, certains types de monstres ne peuvent pas être éliminés « par derrière » et là, faut adopter une autre stratégie. Pas le tir dans la tête, ce serait trop simple (sauf avec un sniper ou magnum mais ça, c’est une autre histoire) mais un tir bien placé dans la jambe pour mieux le cramer avec des allumettes en espérant brûler 2-3 de ses copains au passage. Concernant les boss, ils vous en mettront plein les mirettes (et dans la poire accessoirement) et vous tueront au moindre coup. Que des moments d’anthologies !
Ah et une fois le jeu fini, on débloque 2 autres modes de difficultés dont un appelé « AKUMU » que même les développeurs n’ont pas réussi à finir ! Bref, à déconseiller pour celles et ceux qui aiment jouer pour se détendre et défoncer tout ce que l’on voit mais à recommander pour tout les autres !
"Je le conseille pour tout ceux qui adorent le survival à l'ancienne et Resident Evil 4 ainsi que Silent Hill. L'ambiance est lourde et le jeu prenant. Une vraie claque !"
Note de Noobinateur
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