Titre : Scream
Genre : Série Horrifique
Titre Original : Scream
Année : 2015
Créateur : Dan Dworkin & Jay Beattie
Acteurs : Amadeus Serafini, Bex Taylor-Klaus, Carlson Young, Willa Fitzgerald, John Karna, Connor Weil,
Jason Wiles, Tracy Middendorf...
Synopsis :
A Lakewood, un tueur masqué déguisé en fantôme sème la terreur autour de lui, faisant remonter à la surface les secrets d'un passé trouble. Le coupable aurait-il un lien avec le mythique Brandon James, qui avait à l'époque laissé de nombreuses victimes sur son passage ? L'assassin était alors obsédé par la jeune et belle Daisy. La fille de celle-ci, Emma, a aujourd'hui l'âge de sa mère au moment des drames. Le cauchemar recommencerait-il ? Qui sera la prochaine cible du détraqué ?
À toi, notre père,
Notre maître-penseur,
Notre transgresseur,
Tu es et seras le maître de cette ère.
D’un gantelet griffé, tu en sors une créature
D’un simple téléphone, tu en sors un assassin.
Tu crées, tu provoques, tu joues de ton écriture,
De ton imagination et de ton esprit malsain.
Tu marqueras à jamais cette génération
Friande d’horreur et de sensation.
Ton univers si mystérieux
Restera gravé à jamais dans mes yeux.
R.I.P Wes Craven, notre maître à tous
Et pour lui souhaiter un dernier hommage, je vous propose la critique d’une série longtemps attendu et enfin sorti au courant estival 2015, une série adaptée de la saga Scream. Un projet qui mit longtemps à voir le jour. Après une idée d’un cinquième film, Craven abandonna le projet et c’est MTV qu’on désigna pour distribuer une série télé adaptée de, non pas des films, mais plutôt de la “génétique” de la saga Scream. Un sentier semé d’embûches qui allait forcément causer moult débats avant sa sortie.
Je suis entré dans la série sans aucune envie ni condition. Quelques semaines plutôt, la production dévoila le nouveau visage du tueur. Un nouveau masque, inspiré de l’authentique Ghostface avec une bouche cependant moins ouverte, donc moins portée sur le scream (“cri” en anglais). Je ne me faisais aucune idée de cette série et je me suis détaché de l’univers de Craven, pour ne pas risquer certains conflits dans ma tête.
Les épisodes, au nombre de 10, se suivent correctement, dans une intrigue, certes peu exceptionnelle, mais satisfaisante pour tenir une saison entière. Tout commence par un premier double-meurtre dans les règles de l’art : un long moment d’attente et de suspense, puis la mort du petit copain, et enfin de la nana canon. Dès le début, on voit que cette série a le mérite de respecter les codes édictés par notre ami Wes Craven. La série se base sur une histoire qui coûta la vie à toute une promotion, dont un certain Brandon James, l’auteur de ce massacre et adolescent mal-formé. Une vingtaine d’année plus tard, un tueur débarque sur le campus.
La série s’en suit avec des personnages se rapprochant très facilement des personnages déjà aperçu dans le film : la journaliste, le geek cinéphile, l’héroïne au cœur d’une histoire familiale, des amis un peu paumés, des professeurs étranges, un petit ami menteur et bien entendu, un flic un peu ridicule. On ne déroge pas à la règle, l’interaction entre les différents personnages est correcte et la saison se laisse agréablement regarder.
Côté casting, il n’y a que des inconnus, ce qui fait plaisir car on peut découvrir des nouvelles têtes et pêcher de nouveaux jeunes talents. En résumé, il est assez moyen, avec une Willa Fitzgerald un peu molle, mais un Bex Taylor-Klaus parfait dans son rôle de geek-monsieur-je-sais-tout. Les autres personnages restent des stéréotypes évidents, parfois énervants et on se demande quand ils vont mourir.
Le tueur reste égale à lui-même, adorant jouer au chat et à la souris, mettant des fausses preuves partout, dupant la police et faisant accuser tout le monde. Il réussit son job avec brio car les crimes sont nombreux, certaines scènes ont aussi le mérite d’être angoissantes, et par-dessus tout, il réussit à cacher son identité jusqu’au dernier épisode. Je ne spoilerais pas son identité, mais il est vrai que je n’ai eu aucune idée de qui ça pouvait être avant la révélation ultime.
Donc vous l’aurez compris, malgré un certain manque de sang, la série reste dans l’univers de Scream et ce, même avec l’arrivée d’un nouveau facteur dans l’univers : la modernité. Il fallait rajouter les Iphones, Ipads, Twitter, Facebook, Instagram et autres réseaux sociaux dans la série pour la faire vivre avec son temps et c’est plutôt réussi. L’époque a changée après les 4 films, il fallait donc faire du neuf, en respectant l’ancien (souvenez-vous de la citation de Sidney Prescott dans Scream 4).
Malgré cela, la série fit tout de même débat, avec des incurables fans de la saga originale, qui ne cessèrent de critiquer chaque parcelle de chaque épisode. Malgré cela, la saison est renouvelée pour une seconde saison, qui démarrera en juillet 2016.
Au final, je trouve que cette première saison reste bien dans l’esprit de la saga et renoue avec le changement d’époque et de culture. Malgré quelques lacunes au niveau du casting, ainsi que dans le scénario un peu trop simpliste, la série tient bien la route et nous tient en haleine jusqu’à la fin. On ignore l’identité du tueur jusqu’à la fin, le nombre de victime est satisfaisant, l’horreur n’est malheureusement pas toujours au rendez-vous, mais les personnages sont intéressants et restent dans la lignée d’un authentique slasher. Donc Scream est une série qui reste dans l’esprit des films et se laisse très bien regarder.
Ps : Bonne année 2016 à toutes et tous :)
Note de Charlie
La Bande Annonce :
Images du film :
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