LE BLOB - DANGER PLANÉTAIRE 

J’allais pour entamer la critique du Blob, film de Chuck Russel réalisé en 1988 mais je me suis dis qu’il était nécessaire, au préalable, de revenir sur le film original de 1958 ! En réalité y’a eu 2 remakes du film de 1958 puisqu’il y a eu entre les deux : Attention au Blob également en 1972.

Bon en tout cas moi c’est celui de 1958 qui m’intéresse aujourd’hui : Danger Planétaire d’Irvin S. Yeaworth Jr. Avec en tête d’affiche l’acteur culte Steve McQueen, l’une des idoles de ces dames dans les années 50 et 60. Étonnant d’ailleurs, de le retrouver dans un film de science-fiction, lui, habitué aux films où il joue le caïd.

J’ai fais une rapide recherche des différents acteurs qu’on va retrouver ici et là dans le film… Paix à leurs âmes car au jour d’aujourd’hui, l’intégralité du casting est outre-tombe… Ça fait toujours bizarre de regarder un film où l’intégralité des acteurs ne sont plus de ce monde… Arf chienne de vie qui passe trop vite… Oula je m’égare^^… revenons au film…

Pour le spitch, si vous connaissez le Blob de Chuck Russell et bien vous connaissez forcément celle de Danger Planétaire puisque c’est la même.

Il va donc y avoir une météorite qui va s’écraser sur terre, un vieux pecno va aller voir le lieu où elle a atterrit… Dans le cratère qu’a formé l’impact, il va y découvrir une substance toute chelou et toute visqueuse… Bien entendu, le vieux paysan va ne pas pouvoir résister de la toucher… Pas de bol pour lui, cette substance gélatineuse très collante se révèle être une créature extraterrestre qui se nourrit du corps de ses proies pour grossir et encore grossir… Le vieux va être emmené chez le docteur et par la même occasion, la chose aussi… Bientôt, elle va s’attaquer à la ville entière…

Scénario ôh combien original pour sa sortie ! Le Blob : Danger Planétaire est, ce qu’on appelle, un film précurseur ! Précurseur car nombre de productions vont par la suite s’inspirer de ce film.

Là où nombre de films de série B était encore en noir et blanc et peu apprécié par le public… Les films mettant en scène les cultissimes et regrettés Boris Karloff et Bela Lugosi, entre autres, ne plaisait qu’à une minorité à l’époque… Le Blob a réussit à élargir son public grâce à la couleur et surtout en attirant la vedette Steve McQueen dans le casting.

Après il est clair qu’il faut remettre le film dans le contexte de l’époque… De nos jours, les effets spéciaux sont bien entendu dépassés, on voit clairement que c’est une simple boule de gélatine et les attaques sur les bâtiments de simples maquettes…

N’empêche que pour l’époque c’est plutôt bien foutu ! Et du coup le film a un charme fou et d'ailleurs, j’ai plutôt était surpris par les différentes attaques du blob. La créature va attaque à multiples reprises, il y a peu de hors champs de caméra, on sent que le réalisateur voulait vraiment impressionner le public.

La scène dans la chambre froide est clairement la meilleure… D’ailleurs je n’avais pas fais attention à l’année et j’ai été surpris de voir que le film datait de 1958, on lui donne facile 10 ans de moins. J’étais persuadé qu’il était de la fin des années 60. Comme quoi des films plus récents ont bien plus morflés que celui-ci.

Comme la plupart des films de cette décennie, chaque attaque ou passage réservant un minimum de suspense est accompagné d’un fond sonore bien spécifique à cette période. Vous savez cette musique quasi toujours identique qu’on entend notamment dans les films de la Hammer. Ici c’est idem, même genre de mélodie.

Les acteurs sont fort sympathiques malgré que les personnages féminins ont, comme d’habitude à cette époque, tendance à en faire trop lors de leurs rencontres avec le fameux monstres… Ça y va en mimiques et cris persans… Et après on se moque des grognasses dans les slashers des années 80 et 90^^ lol…

Dommage que le film perd en intensité au milieu du métrage, on a quelques scènes bien trop portées sur les dialogues et ça plombe un peu le film mais dans l’ensemble, ça va on ne décroche pas trop.

J’ai encore rigolé lors de la scène de clôture… Comme d’habitude, le monstre est terrassé et "boom", arrive sur l’écran le fameux The End et "bim" terminé ! A l’époque, je ne sais pas pourquoi, les fins des films d’horreur étaient  toujours expédiées en 30 secondes chronos !

Je suis habitué dorénavant mais au départ, lorsqu’on est novice, c’est un peu brutal !

Malgré cette fin, qui une fois de plus, est rapidement expédiée, je la trouve vraiment originale à contrario d’autres films de la même époque. D’ailleurs la façon de neutraliser la bestiole me fait penser que le réalisateur de Jack Frost a du s’en inspirer… Enfin si il y avait que lui qui s’est inspiré de ce film… Vraiment précurseur, comme je le disais au début de ma critique.

Pour conclure, Le Blob : Danger Planétaire est, malgré son âge, un bon film de science-fiction. Réalisé en 1958, le film parait bien plus jeune, il a vraiment moins morflé que d’autres films réalisés beaucoup plus tard…

Ce film de Irvin S. Yeaworth est un film véritablement précurseur, qui a inspiré énormément de productions depuis et qui a eu droit également à 2 remakes dans les années 70 puis fin 80. Divertissant et muni d’un bon scénario, il plaira forcément aux amateurs de classiques et autres nostalgiques du cinéma vintage car c’est vraiment un bon film. Pour les plus jeunes allergiques aux films anciens, rendez-vous lors de ma prochaine critique concernant le remake réalisé par Chuck Russell, qui forcément, sera plus adapté à vos goûts ! 

La Bande Annonce :

Images du film :