Titre : Le Hobbit - La Désolation De Smaug
Genre : Fantastique
Titre original : The Hobbit : The Desolation Of Smaug
Année : 2013
Réalisateur : Peter Jackson
Acteurs : Martin Freeman, Ian Mckellen, Richard Armitage, Benedict Cumberbatch, Aidan Turner, Ken Stott, Evangeline Lilly, Luke Evans...
Synopsis :
Bilbon Sacquet poursuit son périple destiné à reconquérir le Royaume Perdu d'Erebor, en compagnie du magicien Gandalf, et de Thorïn Écu de Chêne, à la tête de la Compagnie des
treize Nains...
« Come, don’t be shy, stept into the light ! »
(« Voyons ne craint rien, entre dans la lumière ! »)
Smaug
La Désolation de Smaug est le second opus de la trilogie Le Hobbit, sorti en décembre 2013. Toujours aux commandes de Peter Jackson, inspiré du livre écrit par J.R.R Tolkien en 1937.
On est repartis pour le second volet des aventures du hobbit Bilbon Sacquet, partis subitement de sa maison en compagnie de 13 nains, menés par le magicien gris Gandalf, en quête de la reprise du royaume perdu des nains, Erebor, qui fut pris d’assaut par un dragon cracheur de feu, Smaug.
Une suite qu’il a fallut attendre patiemment (un an), surtout à cause de la fin du premier volet où l’on aperçoit juste l’œil du dragon. Tout le suspense est donc mis en place pour que l’on attende le deuxième volet, pour enfin voir le dragon sous son apparence entière.
Dans ma précédente critique, j’avais annoncé des points positifs et, malheureusement certains points négatifs. C’est pourquoi, j’ai attendu le second volet avec impatience pour voir de quel côté allait se placer le deuxième film. Et bien pour moi, ça a été une surprise, une agréable surprise, et pour beaucoup de choses.
Premièrement, malgré certaines discordances du volet précédent, les retrouvailles avec tous les personnages est déjà un point agréable. Et on peut assister durant tout le film au développement psychologique de Bilbo qui, après avoir récupérer l’anneau de pouvoir des mains de Gollum, sombre peu à peu, conquis par un mal étrange qui le rend certes plus fort, mais plus méchant. Malgré le fait que l’histoire ne se centre plus trop sur le personnage de Bilbo (malgré le titre du film qui est Le Hobbit), Jackson intègre quelques scènes sur le personnage dans cet opus pour qu’on découvre comment un simple hobbit de la Comtée est devenu un héros.
D’un autre côté, on retrouve un personnage de l’univers de Tolkien que nous avait manqué (et qui ne figure pas dans le livre original), l’elfe du royaume Sylvestre, Legolas. On entend aussi parlé d’un autre personnage, Gimli. D’ailleurs pour anecdote, quand les nains sont capturés par les elfes, Legolas fouille les affaires du nain Gloin, et tombe sur un portrait de ce qu’il nomme comme étant un « nain mutant » qui se trouve être le fils de Gloin, notre très adoré Gimli (que l’on connaît dans Le Seigneur des Anneaux). Scène qui amuse tout le monde quand on sait que ce nain et l’elfe vont devenir les meilleurs amis du monde.
Un autre elfe fait aussi son apparition, mais qui n’existe pas dans le livre ou le monde en général de la Terre du Milieu, Tauriel. Son personnage n’est pas inutile car il permet le développement d’une relation entre elle et un des 13 nains, Kili. De quoi permettre un renouement des liens entres les deux peuples.
Enfin, le sorcier qui ramène les morts à la vie (que l’on connaît d’abord sous le nom de Necromancien), se dévoile enfin sous son vrai jour, durant un affrontement plutôt lumineux avec Gandalf (gare aux épileptiques). Celui-ci se trouve être le seigneur des ténèbres. Sauron fait come-back !
Au niveau des scènes épique, celles-ci sont moins nombreuses mais bien meilleurs que le premier opus. Si on prend par exemple la poursuite en tonneau dans une rivière, cette scène est vraiment très bien menée et tournée avec différentes caméras (on peut apercevoir d’ailleurs qu’une caméra premier prix s’est glissée dans le tournage pour montrer la poursuite sous l’œil de Bilbon, la tête à moitié dans l’eau), avec un rythme plus que soutenu et des séquences hilarantes.
Notamment celle ou Bombur détruit tout sur son passage en rebondissant dans son tonneau. Pas de musique, seulement de bruitages d’orcs et de bois rebondissant sur le sol et que l’on aperçoit sous l’œil d’un des nains qui dévale la rivière. En 3D, c’est d’autant plus impressionnant. (la scène n’existe pas dans le livre, en vrai, les nains se cachent dans les tonneaux et s’enfuis comme ça). Comme quoi, Jackson a su rajouter cette fois-ci des scènes inexistantes dans le bouquin, mais excellentes.
Une autre scène, la bataille des forges d’Erebor entre le dragon Smaug et les nains, prêt à tuer le titan avec… de l’or. Pourquoi pas me direz-vous, malgré le fait que la scène est aussi inexistante dans le livre. Eh bien car il fallait donner à ce film une dimension plus fantasy que sombre, et surtout, ne pas nous rejouer la scène du Balrog dans le premier opus du Seigneur des Anneaux encore une fois.
D’ailleurs, le dragon, interprété partiellement (au niveau de la voix et du visage) par l’excellent Benedict Cumberbatch, dévoile enfin son corps en entier, et non pas seulement son œil, ainsi que sa voix caverneuse, de quoi détrôner un temps soit peu Sauron du titre de meilleur méchant de la Terre du Milieu. Ma scène préférée reste la discussion assez corsée entre le dragon et Bilbon, qui a pour mission de récupérer l’Arkenstone.
Durant ses recherches, il réveille Smaug et s’en suit d’un dialogue avec un soupçon de tension, avant que les nains débarquent à leur tour et qu’ils jouent au jeu du chat et de la souris dans les mines d’Erebor. La scène finale où Smaug est recouvert d’or est vraiment magnifique, avec des effets spéciaux de toute beauté et un Bilbo au sommet de sa forme qui affirme son courage et sa valeur en affrontant le dragon en face à face dans la galerie des rois. Cependant, on peut reprocher au film un petit détail au niveau du montage. On a l’impression que pour couper le film et le terminer, ils ont fermés les yeux et ont coupés la bande magnétique au hasard. En effet, la scène finale se termine sur de belles paroles de Smaug et de Bilbon (« Qu’avons-nous fait ? ») et se termine un peu (trop) rapidement.
En conclusion, après un premier opus assez mal présenté, on s’attendait à mieux de la part d’un des meilleurs réalisateurs au monde. Le second volet redresse vraiment la barre et affirme enfin la franchise du Hobbit comme étant digne du Seigneur des Anneaux. Après un tel film, on s’attend à un véritable bouquet final pour le dernier opus, La bataille des 5 armées.
Va-t-il aller au bout des choses ? Mettre fin à la désolation de Smaug ? Accomplir cette bataille épique ? Et allons-nous savoir ce qui va se passer entre les 60 ans qui séparent les deux trilogies ? Rendez-vous le 10 décembre 2014.
Note de Charlie
La Bande Annonce :
Images du film :
Via les réseaux sociaux :
Ou ici :
Écrire commentaire