Titre : American Horror Story - Asylum
Genre : Épouvante (Série)
Titre Original : American Horror Story - Asylum
Année : 2012
Créateur : Ryan Murphy & Brad Falchuk.
Acteurs : Adam Levine, Britne Oldford, Chloë Sevigny, Andrew Rothenberg, Chelsey Valentine...
Durée épisode : 42mn
Nombre d'épisodes : 15
Synopsis :
En 1964, Sœur Jude dirige d'une main de fer la clinique psychiatrique de Briarcliff aux alentours de Boston jusqu'à ce que les patients, qui font l'objet d'expérimentations secrètes et
particulièrement cruelles, se rebellent contre l'autorité en place. L'arrivée d'un nouvel élément perturbateur, surnommé "Bloody Face" et dont on dit qu'il a décapité et dépecé trois femmes, dont
sa petite amie, entraîne une escalade de violence...
Dominique, que nique, que nique, s’en allait tout simplement.
Routier, pauvre et chantant.
En tout chemin et bon lieu, il ne parle que du bon dieu.
Il ne parle que du bon dieu.
– Sœur Sourire(reprise dans chaque épisode de la saison 2)
La première saison de American Horror Story a était récompensée deux Gloden Globes. L’un en tant que meilleure Mini série, et l’autre pour la charismatique Jessica Lange. La série prend de l’ampleur, et la saison 2 fut longuement attendue par un bon nombre de fans.
Comme le décrit si bien Ryan et Brad, les deux réalisateurs (qui sont également les “pères” de la série Glee), ce qui fait la charme de cette série, c’est son côté anthologique. En d’autres termes, chaque saison s’ouvre sur une nouvelle intrigue, un nouveau décor, et de nouveaux personnages (en gardant le même excellent casting).
Pour cette deuxième saison, le titre prend tout son sens. Le thème est l’asile d’aliénés de Briaircliff, où l’on y fait des expériences très peu catholiques. Celui-ci est dirigé par la tyrannique Sœur Jude (à l’état civile, elle s’appelle Judy Martin, une ancienne chanteuse de jazz). Evan Peters, Frances Conroy, Zachary Quinto, Sarah Paulson et Lily Rabe, les acteurs de la saison précédente reprennent eux aussi du service dans de nouveaux personnages.
La scène qui amorce la série est déjà un bon début. Une introduction sur l’horreur qui va naître au fil des épisodes. Comme à son habitude, la série fait de nombreux retours en arrière pour expliquer l’histoire de cet asile, et pour présenter les nombreux malheurs qu’a surmontée la journaliste Lana Winters, ou “Lana Banana” (joué par Sarah Paulson) a réussi à s’échapper de ce lieu, pour mieux tomber dans les mains d’un tueur psychopathe. Celui-ci a pour doux nom BloodyFace, car il a un masque fait de chaire humaine (inspiration de Massacre à la tronçonneuse).
Cette deuxième saison sera également récompensée par des prix. On retrouve le très grand James Cromwell, dans le rôle d’un docteur, ancien nazi, aux expériences perverses. On ajoute à cela, sa relation ambigüe avec la très gentille Mary Eunice, (très bien interprétée par Lily Rabe). Celle-ci va être possédée par un démon, et va perdre sa gentillesse assez vite.
Comme on peut le constater, outre le décor de l’asile qui nous rappelle un bon nombre de film d’horreur, et de même que la première saison, la série introduit un grand nombre de genres du cinéma d’horreur. Nous avons donc à l’honneur : les extra-terrestres, la possession, l’asile de fou, le docteur très pervers, la nonne folle, le tueur psychopathe à la double-vie, la journaliste victime, et le beau gosse innocent. Tout cela nous offre un grand spectacle et un fil conducteur très bien maîtrisé.
La série aura eu tout de même quelques controverses au sujet du scénario. En effet, certaines histoires, telle que le retour d’Anne Franck (femme célèbre, décédée dans un camp de la mort allemand), et l’apparition inexpliquée d’extra-terrestres, est un peu difficile à digérer, et fait perdre de son intérêt aux épisodes. Certains auront trouvés cette saison, certes bien faite, mais avec un scénario trop complexe. Les acteurs ont cependant joués leur rôle à la perfection, avec un jeu d’acteur vraiment intense, nous rappelant parfois les dialogues entre Clarisse Starling et Hannibal Lecter.
En plus de cela, on peut féliciter la captivante interprétation de la vilaine Sœur Jude par Jessica Lange. Une fois de plus, elle va remporter des prix pour son rôle. Elle réussi parfaitement à faire la différence entre la nonne folle, la chanteuse de jazz alcoolique, et la femme passée sous électrochoc.
Elle va reprendre une chanson très célèbre, The Name Game, qu’elle va adapter à sa manière. Le but de cette chanson est de choisir un prénom et de répéter une phrase en y insérant ce nom. Par exemple : Judy, Judy Bo Budy Banana Fana Fo fana Fo Fudy Fi Fa Mo Mudy, Judy ! (Maintenant, répétez-le à voix haute et rapidement !). Une scène très éprouvante, qui a donné la larme à l’œil à bien des gens. Et imaginez un temps soit peu, la chanson de sœur sourire, Dominique, se répéter dans pratiquement tous les épisodes. Eh si, de quoi vous la mettre dans la tête un bon moment !
En conclusion, American Horror Story Asylum vous plonge pendant 13 épisodes, dans une ambiance vraiment glauque et malsaine. Perversité, horreur, mort, torture et souffrance se mêlent allégrement bien sous fond d’époque des années 70. Notre époque sera peu présente dans la série. Initialement, on ne comprend pas les scènes qui se passent dans le temps moderne. Mais de fil en aiguille, tout se regroupe et tout conduit à un même fil conducteur.
Pour finir, le générique d’introduction, égal à lui-même, reprend des images de la série, en version plus sombre et plus violente. La musique est la même que la première saison, et fait toujours autant frémir.
Note de Charlie
La Bande Annonce :
Images de la série :